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anti cpe où etes vous

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Karl

Le CPE rassure?

Message non lu par Karl » 01 avr. 2006 19:43

Avé
Regarder son nombril, se contenter de défendre juste sa peau...
Ce genre de remarques me semblent-il ne devraient pas s'appliquer à ceux qui "sacrifient" gratuitement leur paie au nom de principes idéologiques dépassant leur propre éxistence.

Parce que la crise est là ; parce que chez nos voisns ils mettent en places des procédures proches de celle que font passer de force le gouvernement actuel, et parce que de toute manière un jour ou l'autre le CPE reviendra avec un autre nom (cette dernière remarque est l'oeuvre d'un formateur de ME)...
Il ne faut rien faire, laisser tomber être content, se rassurer en attendant la fin de la crise et puis on a bien de la chance de vivre en France pasqu'ailleurs...
Alors là je dis bravo, BRAVO à toutes les personnes qui pensent ainsi, gràce à elles le monde qu'on se prépare ne risque sutout pas d'être meilleur. Vive la COLLABORATION au GRAND SUICIDE!
Car je ne vois pas comment on peut appeler autrement la mort du droit du travail, du droit de faire la grêve, du droit de progresser dans la société, du droit de marquer son mécontentement (sans passer pour un c'rétin de rebel ado quivichézpapamaman), du droit à être français, du droit à être humain, et du droit à faire valoir ses droits (les plus élémentaires).
Le CPE, CNE ne sont que que des symboles d'un système dans lequel on rentre, et je REFUSE d'être complice de ce monde à la Orwell, voir 1984:
*le peuple est heureux de servir l'Etat, il ne manifeste pas contre car c'est anti-productif et surtout cela nuit au bon fonctionnement du groupe,
*le peuple culpabilise quand il n'arrive pas suivre les recommandations de ses dirigeants,le chomage c'est sa faute, par manque de flexibilité et non celui du capitalisme sauvage en quète de toujours plus bénéfices (que dire d'une société qui gagne plus d'argent en licenciant, alors même que les employés servaient la structure, des fainénants! et la délocalisation, l'apport des bienfaits de la civilisations aux indigènes sans doute?);
*le peuple est surveillé pour son propre bien afin de ne pas tomber dans le péché (état policier répréssif, et radar en tout genre), et pour mieux l'asservir un contrôle de la pensée (média, les jeux du cirque télévisuels, la vie révée dans cette lucarne...l'appauvrisement culturel pour ralentir la capacité à réfléchir), çà s'appelle Big Brother.
C'est le monde de 1984 écrit après la seconde guerre mondiale et devenue presque réalité aujourd'hui. Alors je dis merci à ce qui croyent qu'il ne faut pas se mobiliser parce que ils préparent l'établissement durable de ce mode de vie. Un ami me dit qu'il faut en avoir "pitié" parce que leur conscience sociale, politique et mobilisiatrice n'est pas aussi aiguisée que la notre; Sans doute est-ce vrai, et je ne devrais pas les critiquer, mais là je suis un peu blazé, Marseille mardi dernier à la manif 11 collègues en formation d'ES seconde année, 6 en formation ASS seconde année, 4 en formation ASS première année et zero pour les ES1 çà fait peur... Heuresement une pognée de ME... çà me fait peur!
Est-ce légitime en tant que citoyen, étudiant, futur travailleur social d'aspirer à un système social égalitaire où la politique se contente d'administrer en fonction de la majorité populaire, est-ce anormal d'espérer que chacun puisse acceder à un minimum de droits (lesquels sont le résultat de luttes ). Avais-je le droit de croire ceux-la comme acquis...

Mais peut-être ne suis-je qu'un égoiste qui ne pense qu'à lui quand je défend une autre idée du fonctionnement en france avec liberté égalité et fraternité pour tous, même ceux que je n'aprécient pas...
Evidemment je ne propose rien. Je me contente de gronder contre ces méchants gouvernants à la solde du grand capital (logique pour Karl):
d'une je ne suis pas un politicien qui devant s"appuyer sur la demande populaire propose des actions que valide le bon peuple (et non un prétendu spéciliste).
Enfin je me contente surtout de réafirmer ce qui existe déjà et qui je le vois chaque jour n'est pas employé comme prévu: est-ce la peur du gendarme qui doit empécher les accidents de la route ou plus logiquement un bon sens naturel accompagné du sens civic ?
les deux ans du CPE pardon, l'année de surveillance vat-elle rééllement favoriser la confiance entre le salarié et son employeur? Jusqu'à preuve du contraire le code du travail prévoit parfaitement que celui qui ne répond pas à la commande (si légitime) ne soit pas une charge inutile à la charge du payeur! Alors le manque de clairvoyance dans le recrutement (apres toutes les méthodes et les pressions qui sont faites sur les travailleurs) vont être une fois de plus à la seulle charge de l'employé (et plus il sera en bas de l'echelle sociale et plus la pression sera importante et les risques preignants plutôt que payants)
Car je reppelle à ceux et celles qui se félicitent d'un tel paravant de facilitation de l'emploi que les personnes avec de "grosses responsabilités" (comme le licenciement de 25 000 salariés) dans diverses grosses entreprise lorsqu'ils partent même apres avoir commis des bourdes (impardonnables pouvait-on lire dans de grands quotidiens) ceux-là en général finissent avec un confortable parachute et n'ont pas à s'inquiéter pour leur villa pharaonique dans la Loire, alors que le quidam quelquonc lui peut se demander comment finir de payer son crédit sur sa caisse qu'on lui obligait à prendre pour aller voir des clients (sans la moindre compensations d'ailleurs).
C'est triste mais ô combien vrai, mais vaut mieux ne pas y penser d'abord çà n'arrive qu'aux autres et pis je pense à moi, à trouver du boulot, merde il avaient qu'à mieux se débrouiller d'abord.... Voir second point sur mon laïus orwellien entre égoïsme, culpabilisation et peur.
Chaque jour de grêve coute, à des victimes innocentes commeà ceux qui portent le discours de la rebelion, ils prennent des risques, salariaux pour les travailleurs, financiers pour les rémunérés, scolaires pour les étudiants, et puis question fatigue... Mais ils n'attendent aucune reconnaissance, ils espèrent seulement que le mouvement enfle suffisemment pour remettre un certains nombre de point à plats: voir débat INSERM même forum.
La peur au ventre ces personnes agissent non pas seulement pour eux mais aussi beaucoup pour la communauté, contrairement à ceux qui préfèrent rester cachés ou collaborent en oubliant que ce n'est pas àeux que le crime rique de profiter ils feront autant partie des charettes des ceux qui finissent à l'abatoir des droits. Car les droits qu'on défend certains en bénéficient toujours mais demandez-vous si ce sont ceux qui habitent en banlieux, les paysans anti-OGN, les acteurs sociaux.... et la liste est longue certainement plus longue que celle que des pro CPE et enfin demandez-vous pourquoi comme par hasard il y quasiment pas de sondage su la question (manipulation médiatique dites-vous...tiens ça sonne Orwell non?).
Et ben moi je continurais à lutter à la mesure de mes moyens, à soutenir les collègues, et espérer que quand je serai strop crevé pour voir et aller au-de-là des apparences trompeuses d'autres s'élèveront pour construire le système auxquel on peut prétendre. Quoi il n'y pas de moyens? pour notre sécu, pour notre santé, notre travail... Combien de sous sont employé dans les campagnes publicitaires inutiles, en allègements dans les zones franches ou aides aux grandes usines qui au final s'expatrient sans excuses, aux non poursuites contre les pollueurs de mer parce que les régles les plus élémentaires ne sont pas respectées. On est dans un pays de droit mais il s'applique à tous pas qu'aux dindes de la farce. A mon employeur je ne demande qu'à travailler, lui à ce que je travaille à hauteur de mes possibles, apres ni lui ni moi ne devont abuser d'une position de force, et c'est en çà que le contrat intervient. Mais à ceux qui croient que je tape sur les méchants patrons qu'ils regardent dans l'Histoire, lequel a toujours plus profité de l'autre? Et je pense que ce n'est pas le mouvement actuel qui va changer la donne, on peut au moins espérer se rapprocher d'un équilibre...un jour...
Bien cordialement Karl

fab

Re: anti cpe où etes vous

Message non lu par fab » 02 avr. 2006 09:56

cher propagande!?,
excusez-vous pour l'attaque, je ne vous avezpas compris !!!...
désolé... alors rendez-vous le 4 avril!!!
@+
fab

tan

Re: anti cpe où etes vous

Message non lu par tan » 02 avr. 2006 11:28

Karl

je tiens à te faire une petite une petite rectification quant au nombre de manifestants dans le cortège de mardi dernier, nous étions beaucoup plus que cela, nous nous sommes retrouvés au milieu des syndicats mais nous y étions.
Petit appel, etudiants en travail social, rejoignez nous mardi, descendez dans la rue.

petite normandie

Re: anti cpe où etes vous

Message non lu par petite normandie » 02 avr. 2006 16:59

enfin quelqu'un qui soit d' accord avec moi ca fait plaisir merci

marlene

Re: anti cpe où etes vous

Message non lu par marlene » 02 avr. 2006 17:11

je viens de lire toute cette discussion sur le cpe. et me vient une réflexion : tous ces jeunes qui ne vont plus en classe pour une cause se mobiliseront-ils autant lorsqu'ils auront un emploi au risque donc de perdre leurs salaires pour une cause ?? je veux dire par cela que la grève aujourd'hui coute très cher aux salariés, et que le gouvernement compte bien la dessus.

petite normandie

Re: anti cpe où etes vous

Message non lu par petite normandie » 02 avr. 2006 17:14

le francais me semble t'il est un éternel chouineur, jamais content, toujours malheureux, le pauvre il n' a pas de quoi se nourrir s'habiller pas de toit au dessus de sa tête, pas de petits plaisir à se faire, un trés faible pouvoir d' achat, il mange de la brioche le matin au lieu d'un morceau de pain, faut arrêter ca me désole de voir des personnes ce plaindre autant mais voyager allez voir la misére ailleurs et vous verrez que votre petite histoire de cpe ce sera de la broutille, la france serait t'elle devenue nombrilique??????

Hervé Iffrig

Bravo et vive le courage de certains anti-cpe

Message non lu par Hervé Iffrig » 03 avr. 2006 08:53

Bonjour,

Dans un premier temps je souhaiterai soutenir Clarisse dans ses propos! Je constate sur ce forum que peu d "internautes signent leurs écrits" n'es ce pas Monsieur Eh Bé!.
C'est facile de lutter quand on n'est pas confronté à une situation d'urgence, de chomage! Beaucoup d'entres vous vont etre confronté à un autre Phénomème....celui des jobs de départ n'ayant rien à voir avec votre curcus...que ferez vous? grêve? La génération gatée....oui effectivement je le vois également comme cela...portable, voiture, appart etc.... ben je tiens à préciser qu'en 1984 lors de mes études je n'avais pas de portable ni de voiture..et encore moins d'appart!
Pas de nostalgie du passé, des remarques tout simplement!
Vous voulez quoi après votre D.E? un cdi? un CDD?...vous revez...vous ferez des remplacements avec un statut bien plus précaire qu'un cpe!
La France est riche de son mouvement populaire, et cela est bien...mais la lutte est inégale chers (futurs) collègues...vous vous battez pas contre un gouvernement ou un texte de loi...vous creusez le trou de votre précarité..."le chomage? car je le vaut bien..." terrible...mais reel. Il y a des aménagements concernant le cpe...ne soyons pas aveugle...le chomage rode pour vous les jeunes (+ de 20 %). Dans quelques mois les francais auront la parole....appliquons cette loi et sanctionnons après! Notre système doit s'adapter pour endiguer le chomage des jeunes...sinon nous allons tout simplement le subir...!
Je ne suis pas anti-cpe mais plutot anti-chomage et je pense que maintenant et seulement à partir de maintenant vous vous trompez de combat...!
Un mot que j'attribue au courage de clarisse...même dans un forum social, l'extrème provoque l'intolèrance quitte à te faire du mal car tu t'es exprimé avec ton émotion! Bravo à ceux qui se reconnaissent!

Hervé Iffrig
(je persiste et signe)

Karl

et alors?

Message non lu par Karl » 03 avr. 2006 10:28

Et alors ça n'a jamais fait de mal que de râler... non?
Avé PetiteNormandie
Râler ne fait certes pas avencer les choses penses-tu mais accepter des compromis sur le dos des plus démunis n'est sans doute pas une solution bien juste, je crois. Quant à justifier le CPE pasqu'il y a plus malheureux que soit c'est pas un argument extèmement positif pour les choix politiques que subiront d'abord ceux qui vivent la précarité.
Par ailleurs personne ne s'exprime au nom de ces personnes dans les post que je lis mais au nom d'idées qui tiennent compte de ces personne et non de sortir de la crise: le chomage n'existe pas ce sont les chomueurs qui existent. Et en tant que travailleur social je ne peux pas accepter de dire que c'est pour leur bien qu'on réduit leur droits.
Je ne savais pas que pour lutter contre la misère il suffisait d'en créer plus.
Merci petitenormandie de participer au râlage générale en participant à ton tour à ce profond nihilisme... Mais le prototype de français est-il rééllement dan sun discours de rejet de tout où n'espère-t-il pas plutôt améliorer sa situation? Et dan sce dernier cas est-il réellement à blâmer?
Cordialement.

stéphanie

Re: anti cpe où etes vous

Message non lu par stéphanie » 03 avr. 2006 13:28

L'appel des résistants

Au moment où nous voyons remis en cause le socle des conquêtes sociales de la Libération, nous, vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France Libre (1940-1945), appelons les jeunes générations à faire vivre et retransmettre l'héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et culturelle. Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et soeurs de la Résistance et des nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace n'a pas totalement disparu et notre colère contre l'injustice est toujours intacte.
Nous appelons, en conscience, à célébrer l'actualité de la Résistance, non pas au profit de causes partisanes ou instrumentalisées par un quelconque enjeu de pouvoir, mais pour proposer aux générations qui nous succéderont d’accomplir trois gestes humanistes et profondément politiques au sens vrai du terme, pour que la flamme de la Résistance ne s'éteigne jamais :
Nous appelons d'abord les éducateurs, les mouvements sociaux, les collectivités publiques, les créateurs, les citoyens, les exploités, les humiliés, à célébrer ensemble l'anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944 : Sécurité sociale et retraites généralisées, contrôle des " féodalités économiques " , droit à la culture et à l'éducation pour tous, une presse délivrée de l'argent et de la corruption, des lois sociales ouvrières et agricoles, etc. Comment peut-il manquer aujourd'hui de l'argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales, alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l’Europe était ruinée ? Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie.
Nous appelons ensuite les mouvements, partis, associations,institutions et syndicats héritiers de la Résistance à dépasser les enjeux sectoriels, et à se consacrer en priorité aux causes politiques des injustices et des conflits sociaux, et non plus seulement à leurs conséquences, à définir ensemble un nouveau "Programme de Résistance " pour notre siècle, sachant que le fascisme se nourrit toujours du racisme, de l'intolérance et de la guerre, qui eux-mêmes se nourrissent des injustices sociales.
Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les anciens et les grands-parents, les éducateurs, les autorités publiques, à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation marchande, le mépris des plus faibles et de la culture, l'amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous. Nous n'acceptons pas que les principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts privés, contrairement au programme du Conseil national de la Résistance et aux ordonnances sur la presse de 1944.
Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre affection : " Créer, c'est résister. Résister, c'est créer ".
Signataires :
Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe Dechartre, Georges Guingouin, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant, Maurice Voutey.
Article 35. Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.
Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen 24 juin 1793

melodiez

Re: anti cpe où etes vous

Message non lu par melodiez » 03 avr. 2006 14:34

Petite normandie,

Que je sache on se bat pour le droit du travail afin que la précarité ne cesse de progresser car elle existe dejà... Certes, la misère existe mais du fait de notre condition on ne va pas se mettre dans la misère parce que dans d'autres pays du monde la misère existe , ne devrais-t-on plutot pas aider ces pays à se développer... Sa serait plus judicieux... !!!

Et dans l'histoire que je sache ou que sa soit on a commencé de peu pour avoir ce qu'on a aujourdhui donc la France aussi a connu la misère dans le temps d'avant ... Et c'est grace aux efforts des générations précédentes que nous vivons dans la société actuelle... Donc il est de notre devoir d'aller toujours plus de l'avant pour que les générations futures est une vie stable et non précaire...

Et arrete de croire que le francais est fainéant... Mince quoi y'en a qui bosse car sinon la france ne serait pas ce qu'elle est aujourdhui !!!

Et aucun modèle économique et social n'est meilleur qu'une autre... A chacun sa politique !!

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