Bonjour je viens de consulter tous vos messages sur le site et je me sens moins seule maintenant.
Ma fille de 5 ans souffre depuis toujours d'encoprésie. Je dis bien souffre car c'est le cas réellement et nous souffrons également de la voir comme ça. Nous essayons de l'accompagner au mieux dans ce parcours très difficile et particulier où bien souvent nous sommes seuls en tant que parent car très peu de professionnels connaissent cette maladie.
Notre fille est suivi par une psy, récemment une séance d'ostéo pour remettre "de l'odre" dans son petit ventre. Nous sommes également passé par les étapes forlax etc sans succès.
En plus elle refuse d'essayer d'aller aux toilettes elle dit qu'elle n'arrive pas à pousser. Depuis peu elle nous a demandé de mettre une couche, ce que nous avons fait et là elle a sorti 2 fois de suite 2 fécalomes. Jamais elle n'en avait eu d'aussi gros, c'est impressionnant. On l'a vu soulagé sur son visage et l’appétit est revenu mais c'est toujours de court durée.
Nous sommes démunis devant la situation et engendre des conflits entre moi et le papa du coup. Moralement c'est dur, personne pour nous accompagner. Les gens ne font que juger sans savoir et c'est blessant.
Ma fille doit rentrer au CP l'année prochaine j'ai peur pour elle. Nous avons de nouveau rdv chez le pédiatre pour faire le point mais je suis fatiguée de cette situation.
Son petit frère de 3 ans est en plein dans l'apprentissage de la propreté et j'ai peur de faire les mêmes erreurs...
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contrôle des sphincters à 9 ans
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elodie24
Re: courage
bonjour,
je ne peux que vous donner des conseils simples : continuez à vivre votre vie comme si de rien n'était. Ne vous focalisez pas sur ce problème de propreté. Votre enfant ne doit pas être réduit à ce problème de propreté. J'ai moi-même été confronté à ce problème avec mes 2 garçons qui ont le même profil : des enfants calmes, en avance sur le langage, des enfants sensibles. L'aîné a un eu un épisode d'encoprésie à la naissance de son petit frère. C'était sa façon d'attirer mon attention. Un psy m'a aidé à débloquer la situation rapidement. Le second n'était pas propre à 3 ans à son entrée à l'école mais chaque enfant a son propre rythme. J'ai insisté auprès de l'école pour qu'il intègre l'école car j'ai estimé qu'il ne faisait pas perdre plus de temps qu'un enfant turbulent. J'ai réduit mon temps de travail. J'ai responsabilisé mon enfant. C'est lui qui devait déposer son linge sale dans la machine. Je me suis rarement fâchée et cela a fonctionné car mon fils a vu que le problème ne me concernait pas et qu'il n'avait pas d'autre solution que de se "soigner" par lui-même. Il est important que l'enfant comprenne que c'est "son" problème et non celui de sa maman. Il faut qu'il se sente soutenu mais qu'il ne soit ni puni ni grondé quand cela lui arrive. Il doit apprendre à gérer lui meme sa propreté. Cela a pris du temps. Mon fils se concentrait tellement sur ses jeux qu'il en oubliait d'aller aux toilettes. Il faut aussi que les assistantes maternelles de l'école acceptent que l'enfant aille aux toilettes en dehors des plages exigées pour les autres enfants.
je ne peux que vous donner des conseils simples : continuez à vivre votre vie comme si de rien n'était. Ne vous focalisez pas sur ce problème de propreté. Votre enfant ne doit pas être réduit à ce problème de propreté. J'ai moi-même été confronté à ce problème avec mes 2 garçons qui ont le même profil : des enfants calmes, en avance sur le langage, des enfants sensibles. L'aîné a un eu un épisode d'encoprésie à la naissance de son petit frère. C'était sa façon d'attirer mon attention. Un psy m'a aidé à débloquer la situation rapidement. Le second n'était pas propre à 3 ans à son entrée à l'école mais chaque enfant a son propre rythme. J'ai insisté auprès de l'école pour qu'il intègre l'école car j'ai estimé qu'il ne faisait pas perdre plus de temps qu'un enfant turbulent. J'ai réduit mon temps de travail. J'ai responsabilisé mon enfant. C'est lui qui devait déposer son linge sale dans la machine. Je me suis rarement fâchée et cela a fonctionné car mon fils a vu que le problème ne me concernait pas et qu'il n'avait pas d'autre solution que de se "soigner" par lui-même. Il est important que l'enfant comprenne que c'est "son" problème et non celui de sa maman. Il faut qu'il se sente soutenu mais qu'il ne soit ni puni ni grondé quand cela lui arrive. Il doit apprendre à gérer lui meme sa propreté. Cela a pris du temps. Mon fils se concentrait tellement sur ses jeux qu'il en oubliait d'aller aux toilettes. Il faut aussi que les assistantes maternelles de l'école acceptent que l'enfant aille aux toilettes en dehors des plages exigées pour les autres enfants.
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Babillette
Re: contrôle des sphincters à 9 ans
Bonjour! Cette discussion date de quelques années, mais je viens de lire tes posts et ils m'ont aidé à comprendre encore mieux l'encopresie de mon fils de 8 ans. J'aimerais savoir après ces années si ton fils est sorti de cette maladie... Je ne trouve pas de posts qui disent que des enfants en sont guéris...
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Bebellle
Re:
J'ai précisé en juin 2014 que mon fils allait parfaitement bien déjà, comme aujourd'hui.
Il a juste 13 ans et l encopresie est de l histoire ancienne pour lui. Il fait du théâtre, de l' aviron, va en camps sans problème, bref un enfant normal, bien dans sa peau alors courage, le bout du tunnel n est pas loin !
Il a juste 13 ans et l encopresie est de l histoire ancienne pour lui. Il fait du théâtre, de l' aviron, va en camps sans problème, bref un enfant normal, bien dans sa peau alors courage, le bout du tunnel n est pas loin !
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aurélie
Re:
Babillette,
Ma fille a 9 ans maintenant. Elle est sortie de cette maladie depuis un an. Il peut lui arriver d'avoir quelques traces au fond de la culotte mais cela reste rare (deux à trois traces dans une année). C'est souvent lié à un stress ou a un jeu trop intense. Quand je remarque des traces deux jours de suite, il suffit que je lui mentionne de penser à aller aux toilettes et tout rentre dans l'ordre dès le lendemain. Donc oui, on peut en guérir. Le meilleur moyen d'y arriver est de comprendre que l'enfant n'y peut rien, qu'il en souffre même s'il n'en a pas l'air (ma fille avait l'air de s'en moquer mais je pense que c'est impossible de bien vivre cela). Elle est maintenant en CE2, excellente élève, elle va à la piscine toutes les semaine et fait du judo. Elle joue, elle a ses amies et son petit "amoureux", elle va très bien.
Ma fille a 9 ans maintenant. Elle est sortie de cette maladie depuis un an. Il peut lui arriver d'avoir quelques traces au fond de la culotte mais cela reste rare (deux à trois traces dans une année). C'est souvent lié à un stress ou a un jeu trop intense. Quand je remarque des traces deux jours de suite, il suffit que je lui mentionne de penser à aller aux toilettes et tout rentre dans l'ordre dès le lendemain. Donc oui, on peut en guérir. Le meilleur moyen d'y arriver est de comprendre que l'enfant n'y peut rien, qu'il en souffre même s'il n'en a pas l'air (ma fille avait l'air de s'en moquer mais je pense que c'est impossible de bien vivre cela). Elle est maintenant en CE2, excellente élève, elle va à la piscine toutes les semaine et fait du judo. Elle joue, elle a ses amies et son petit "amoureux", elle va très bien.
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la noiraude
Re:
Mon fils est complètement guéris depuis 1 ans et demi, donc depuis ses 13 ans et demi: gardez espoir.
Je précise que ce n'est ni un psy, ni un quelconque médecin qui nous a aidé, seulement les recherches sur internet, les essais, les erreurs, et le temps. L’hôpital à Palavas a l'air super, mais pour nous c'était trop loin, donc on s'est débrouillés seuls.
Le planning est une bonne idée, mais pointer du doigt les jours où le slip est sale est à mon avis très culpabilisant pour l'enfant. Je préfère l'approche positive, qui consiste à noter les jours où les selles sont faites dans les toilettes, et féliciter l'enfant à chaque fois pour le remotiver. Un enfant cherche toujours à faire plaisir à ses parents, seulement parfois il peut penser que tous ses efforts ne servent plus à rien et se décourager. Ceci est mon humble avis, de maman et d'éducatrice spécialisée. Certains médecins apparemment préfèrent la méthode où on note le jour où l'enfant a "fauté", mais je rappelle que les médecin ne suivent aucune formation en pédagogie durant leurs études... Je voudrais ajouter ceci encore, au fil des discussion ici, beaucoup de parents ont noté que leur enfant était très intelligent. C'est le cas de mon fils, qui est ce qu'on appelle un enfant à haut potentiel intellectuel. Il se trouve que récemment, nous avons découvert qu'il souffrait de dyspraxie développementale (qui touche plus souvent les enfants à haut potentiel, mais pas toujours). Ce trouble neurologique perturbe, voir empêche l'automatisation des gestes volontaires. Les enfants sont malhabiles, écrivent lentement et mal, ont du mal à faire leurs lacets, etc. Il est très peu diagnostiqué, les médecins ne connaissent pas ce trouble pour la plupart, alors qu'il concernerait 5% des enfants!Cela perturbe aussi les sensations qu'ils ont de leur corps, et ces enfants souffrent parfois d'encoprésie car ils ressentent mal les signaux de leur sphincter. Je vous précise cela, car il y a peut-être d'autres enfants concernés dont les parents consultent ce forum à la recherche d'une solution à l'encoprésie, et qui ignorent que c'est un des symptômes de ce trouble.Le psy qui a suivi mon fils ne l'a jamais détecté, alors que son test de QI révélait de façon évidente ce trouble. Je vous invite tous à vous renseigner pour vérifier si votre enfant ne présenterait pas des signes de dyspraxie. les enfants arrivent à compenser pendant des années, et développent souvent en parallèle des troubles du comportement (agressivité, opposition, provocation, etc) car ils se sentent mal dans leur corps et leur tête, et surtout incompris.
Sur ce, bon courage à tous, vous n'êtes pas de mauvais parents (et surtout de mauvaises mères) comme les psy peuvent parfois le dire. Votre éducation n'est pas en cause, et votre enfant vous aime. Je sais que c'est parfois dur à croire, mais vous n'avez rien à vous reprocher... et ça va s'arranger!
Je précise que ce n'est ni un psy, ni un quelconque médecin qui nous a aidé, seulement les recherches sur internet, les essais, les erreurs, et le temps. L’hôpital à Palavas a l'air super, mais pour nous c'était trop loin, donc on s'est débrouillés seuls.
Le planning est une bonne idée, mais pointer du doigt les jours où le slip est sale est à mon avis très culpabilisant pour l'enfant. Je préfère l'approche positive, qui consiste à noter les jours où les selles sont faites dans les toilettes, et féliciter l'enfant à chaque fois pour le remotiver. Un enfant cherche toujours à faire plaisir à ses parents, seulement parfois il peut penser que tous ses efforts ne servent plus à rien et se décourager. Ceci est mon humble avis, de maman et d'éducatrice spécialisée. Certains médecins apparemment préfèrent la méthode où on note le jour où l'enfant a "fauté", mais je rappelle que les médecin ne suivent aucune formation en pédagogie durant leurs études... Je voudrais ajouter ceci encore, au fil des discussion ici, beaucoup de parents ont noté que leur enfant était très intelligent. C'est le cas de mon fils, qui est ce qu'on appelle un enfant à haut potentiel intellectuel. Il se trouve que récemment, nous avons découvert qu'il souffrait de dyspraxie développementale (qui touche plus souvent les enfants à haut potentiel, mais pas toujours). Ce trouble neurologique perturbe, voir empêche l'automatisation des gestes volontaires. Les enfants sont malhabiles, écrivent lentement et mal, ont du mal à faire leurs lacets, etc. Il est très peu diagnostiqué, les médecins ne connaissent pas ce trouble pour la plupart, alors qu'il concernerait 5% des enfants!Cela perturbe aussi les sensations qu'ils ont de leur corps, et ces enfants souffrent parfois d'encoprésie car ils ressentent mal les signaux de leur sphincter. Je vous précise cela, car il y a peut-être d'autres enfants concernés dont les parents consultent ce forum à la recherche d'une solution à l'encoprésie, et qui ignorent que c'est un des symptômes de ce trouble.Le psy qui a suivi mon fils ne l'a jamais détecté, alors que son test de QI révélait de façon évidente ce trouble. Je vous invite tous à vous renseigner pour vérifier si votre enfant ne présenterait pas des signes de dyspraxie. les enfants arrivent à compenser pendant des années, et développent souvent en parallèle des troubles du comportement (agressivité, opposition, provocation, etc) car ils se sentent mal dans leur corps et leur tête, et surtout incompris.
Sur ce, bon courage à tous, vous n'êtes pas de mauvais parents (et surtout de mauvaises mères) comme les psy peuvent parfois le dire. Votre éducation n'est pas en cause, et votre enfant vous aime. Je sais que c'est parfois dur à croire, mais vous n'avez rien à vous reprocher... et ça va s'arranger!
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sandrine
Re:
bonjour
notre fils de 10 ans 1/é est encorprésique, je me retrouve dans ce que vous dîtes, la lassitude, le découragement, le sentiment d'avoir mal fait à un moment, la culpabilité, parfois l'espoir que cet accompagnant là va changer, qu'il va s'en sortir, c'est dur pour lui de le voir comme ça, des jours on ne sait plus, quoi faire, qui voir.
on vient de passer un été en séance de kiné comportementale, aucune modifications, là le kiné parle de biofeedback, notre médecin traitant de psychologue et biofeedback.
on ne sait plus trop, sans parler du coût financier que celà induit.
notre fils de 10 ans 1/é est encorprésique, je me retrouve dans ce que vous dîtes, la lassitude, le découragement, le sentiment d'avoir mal fait à un moment, la culpabilité, parfois l'espoir que cet accompagnant là va changer, qu'il va s'en sortir, c'est dur pour lui de le voir comme ça, des jours on ne sait plus, quoi faire, qui voir.
on vient de passer un été en séance de kiné comportementale, aucune modifications, là le kiné parle de biofeedback, notre médecin traitant de psychologue et biofeedback.
on ne sait plus trop, sans parler du coût financier que celà induit.
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Telafina
Re:
Bonsoir,
Tout d'abord un grand merci à La Noiraude
et à son fils qui a témoigné ...
Je reconnais le mien (7 ans) dans votre analyse : constipation dans la petite enfance , grande sensibilité, impression d'être nul..., enfant intelligent, mais problème d'écriture. Une grapho thérapeute m'a dit qu'il est trop jeune pour parler de dysgraphie mais vous me mettez sur la piste de " la dyspraxie developpementale", et je me demandais comment vous en êtes arrivés à faire ce diagnostic ?
Merci
Tout d'abord un grand merci à La Noiraude
et à son fils qui a témoigné ... Je reconnais le mien (7 ans) dans votre analyse : constipation dans la petite enfance , grande sensibilité, impression d'être nul..., enfant intelligent, mais problème d'écriture. Une grapho thérapeute m'a dit qu'il est trop jeune pour parler de dysgraphie mais vous me mettez sur la piste de " la dyspraxie developpementale", et je me demandais comment vous en êtes arrivés à faire ce diagnostic ?
Merci
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Loli
Re:
Bjr, je me retrouve dans bcp de commentaires... je suis contente de trouver forum plein d'espoir. Mon fils a 4 ans il est encopresique depuis 8 mois environ. Il est suivi depuis 5 mois par un gastro pédiatres ( entre tps généraliste et pediatre hopital). Une énorme amélioration nous concernant car plus de caca dans le slip. Il suit régime alimentaire + forlax adultes 2 par jours tous les matins. Mais je rencontré un pb qui me fait ( oui moi la maman qui vit hyper mal la situation ) pensera qu finalement nous sommes loin du compte. Depuis 3 semaineq il rentre quasi tous les soirs avec des traces dans le slip. En fait,je me rend compte qu'il n'a pas retrouver la sensation de l'envie d'aller faire caca alors quun mois plutôt je le pensais sincèrement. Nous n'avons rien changer régime et même dose de forlax. Je ne comprend pas je ne sais pas comment gérer la situation! Dois augmenter de nouveau là dose de firlax ou la diminuer ( peut être que trop liquide et incontrôlable ). Je suis perdu. Faufait il privilégier la prise du firlax le soir ? Merci par avance