Pour être notifié de nouveaux messages, entrer dans un forum puis cliquer sur "S'abonner au forum" (+ infos)

demander un arret de travail

La communauté Auxiliaire de Vie Sociale se retrouve sur Les forums du Social depuis plus de 20 ans pour échanger sur les concours, le métier, le diplôme, la formation, la sélection, le salaire, la carrière, les débouchés, la profession, etc.
Anne

Re: demander un arret de travail

Message non lu par Anne » 15 juin 2012 13:21

Parce que certains employeurs maltraitent les aides à domicile il ne faut pas s'insurger contre les arrêts maladie de complaisance?? Je ne vois pas le rapport. Est-ce que ça réglera le problème de se mettre en arrêt comme ça? Non.
La sécu est déjà dans le rouge, mais allons-y, continuons! je ne suis pas d'accord pour travailler à la place de ceux qui ne fichent rien ou qui restent à la maison pour des arrêts injustifiés, et honte aussi aux médecins qui les délivrent, pour moi ce sont des brebis galeuses dans leurs professions respectives.
Belle mentalité.

marielo

Re: demander un arret de travail

Message non lu par marielo » 15 juin 2012 18:48

"Anne" tu vas attirer les foudres !

Ceci dit je suis bien d'accord avec toi .
C'est une question d'éthique .

("annie" Ce n'est pas parce certains employeurs trichent que nous devons le faire à notre tour et à notre manière .)

La "répercussion " d'un arrêt maladie (de complaisance )est selon moi nulle sur nos employeurs qui n'ont plus à nous rémunérer durant notre arrêt ...puisque c'est la sécu qui prends le relais ,et là,c'est tout le monde qui trinque !
Eux ,ils sont juste emmerdés sur le coût ,pour nous remplacer au pied levé le matin même ,c'est tout.

Voilà pourquoi j'écrivais plus haut que ce n'était pas une solution noble pour résoudre nos problèmes avec nos employeurs(,et que celle-ci coûtait de plus cher à tout le monde) .

"Fastoche" : Décider de se faire mettre en arrêt parce que nos droits ne sont pas respectés ,cela n'arrangera jamais la situation .
Et... si nous étions respectées ainsi que nos droits ,il y aurait certainement moins d'arrêts maladie "réels et justifiés " .
C'est le serpent qui se mort la queue !
Commençons donc par nous battre chacune pour que nos droits soient respectés ainsi que nos conditions de travail ,etc ...non?

marielo

Re: demander un arret de travail

Message non lu par marielo » 15 juin 2012 22:38

Désolée pour "sur le coût " ,il ne faudrait pas que cela porte à confusion ,je voulais dire "sur le coup " !zut !j'ai honte !

Anne

Re: demander un arret de travail

Message non lu par Anne » 16 juin 2012 12:50

Sûrement que ce que j'ai écrit ne plaisir pas à tout le monde, mais je dis ce que je pense, désolée!

Se mettre en arrêt maladie de complaisance, c'est gruger la sécu, mais c'est aussi préjudiciable pour les collègues, car ce sont elles qui devront assurer les remplacements au pied levé!
A part des problèmes de santé réels, je ne vois pas ce qui peut justifier un arrêt de complaisance; on a toutes et tous une vie perso avec des problèmes à régler, mais le travail reste le travail et les considérations privées en doivent pas retomber sur le dos des autres qui elles ont des scrupules et se refusent à recourir à ce genre de subterfuge!
Je suis déjà allée au travail alors que je n'étais pas très bien, je ne suis pas du genre à m'arrêter pour un oui ou pour un non! Donc celles et ceux qui se font arrêter pour convenance perso, merci bien. Et encore une fois, bravo aux médecins qui ont ce genre de pratique. M'étonnerait que ce genre de comportement soit conforme au serment d'Hippocrate!

C'est aussi avec ce genre de comportement que l'on tue peu à peu un système de solidarité qui à la base est bien mais dont certains usent et abusent. (vous avez sans doute déjà entendu des trucs genre "de toute façon, c'est gratuit", "j'y ai droit et encore heureux", "si je peux n....r le système, je ne m'en prive pas" etc. Ce n'est JAMAIS gratuit, il y a toujours qqn qui paye, mais ça, ça passe au-dessus de beaucoup de personnes. La solidarité, oui; les profiteurs, non!)

Martine n°2

Re: demander un arret de travail

Message non lu par Martine n°2 » 16 juin 2012 14:12

Je suis sidérée de voir vos réactions à tous à la question de Sophie. L’accusation immédiate est quasi générale, sauf Fastoche !!!!!!

Qui ici s’interroge sur la raison de la demande de Sophie ? Peut-être pure provocation, mais peut-être autre chose en lien avec ses conditions de travail, une impossibilité d’obtenir quelques jours de congé ou de repos comme le suggère Fastoche, ou encore autre chose.
Aujourd’hui on a vite fait d’assimiler un arrêt de 4-5 jours à un arrêt de complaisance, cela est si vrai que même le salarié qui demande un court arrêt à mauvaise conscience et se croit obligé d’aggraver ses maux pour les rendre crédibles au regard du médecin. Un simple mal être au travail (comme un manque d’écoute et de dialogue pourtant tellement fréquent) n’est pas perçu comme raison valable d’arrêt par beaucoup de salariés, alors le mal de dos vient tout de suite à l’esprit.
Qu’a donc à gagner Sophie en s’arrêtant 4 jours ? Financièrement au cas où elle ne serait pas perdante, elle ne gagnera rien. Auprès de son employeur et de ses collègues elle risque d’être cataloguer de tire au flanc, d’individualiste.
Je pense donc qu’elle a un motif très sérieux pour faire cette demande (sauf question purement provocatrice).
Supposons donc que sa demande soit réellement motivée et qu’elle a au préalable demandé une autorisation d’absence à son employeur. La question qui me vient immédiatement à l’esprit est « pourquoi l’employeur ne peut-il pas faire un effort pour aménager son planning ? ». Pourquoi y a-t-il si peu d’employeur adepte du donnant-donnant ?
Supposons qu’elle n’ait pas osé demander cette autorisation d’absence, la question qui me vient à l’esprit est « pourquoi cette peur, sachant que 4 jours d’arrêts maladie ne lui fait rien gagner et la fait mal-voir ? ».



Vous savez tous sans doute que le burn-out comme le mal de dos sont reconnus facilement par les médecins comme étant un mal fréquent dans notre métier. Et il faut dire qu'il est compliqué pour un médecin de savoir si ces maux sont toujours bien fondés, et surtout de reconnaître la réalité de ces maux à leurs débuts. Pour le mal de dos par exemple il y a des personnes qui endurent jusqu'à ne plus pouvoir et d'autres qui se font arrêter dès la première gêne. « Simuler » un mal de dos, un mal de tête, ou un léger mal-être, se plaindre d’insomnies… cela est à la portée de beaucoup de monde, et dans le doute presque tous les médecins prescrivent de petits arrêts. Faut-il parler d’arrêts de complaisance pour autant, car que cache vraiment cette demande d’arrêt ? Pourquoi un salarié est-il amener à quémander 3 ou 5 jours d’arrêt, alors qu’il sait qu’il sera pénalisé, qu’il sait qu’il risque d’être catalogué comme tricheur ? Dans mon association j'ai entendu nos responsables dire que ce sont les paresseuses qui se font arrêter pour ces motifs. Pourtant s’ils avaient une once d’honnêteté ils devraient plutôt se poser la question du pourquoi ces arrêts. Si ces salariées étaient de vraies paresseuses, pourquoi s’échinent-elles à travailler pour gagner moins de 700 € par mois alors que les aides sociales leur en donneraient presque autant pour rester à la maison à s’occuper de leurs enfants ? Il faut aussi se poser la question du pourquoi des salariés travaillant à temps partiel, le plus souvent à 17h hebdomadaire, éprouvent quand même le besoin de s’arrêter. Il faut voir les réalités des conditions de travail dans le secteur de l’aide à domicile, associations comme entreprises privées, où, malgré le temps partiel et les plannings à trou on exige encore une disponibilité de 7jours/7, ou le repos des 4 jours par quatorzaine n’est pas respecté.

Oui il faut se défendre, mais il faut avoir accès à la connaissance des droits (beaucoup de barrages à ce niveau), et vouloir faire respecter ses droits coûte aussi très cher aux salariés qu'on maintient à dessein dans la précarité, les cdd, le temps partiel, les menaces constantes de diminution des heures.
Parlons de ces diminutions d'heures pour prétexte de baisse d'activité. Certains employeurs bénévoles sont très forts pour faire croire à la baisse d'activité. Mon association a refusé de nouveaux clients prétextant un manque de salariés, alors que dans le même temps il y avait pressions sur certains salariés pour baisser leurs contrats, c'était cela ou le licenciement économique. Facile pour ces patrons voyous, le manque à gagner pour l'association n'est pas un manque à gagner pour leur compte personnel. Seul compte leur égo et leur toute puissance. Et dans le privé, seul compte le profit. Le résultat est le même, la pression est toujours sur les salariés, et toujours sur les salariés les plus vulnérables.

Il y a peu d'employeurs qui se soucient du bien être de leurs salariés au travail. Les mauvaises conditions de travail, les horaires irréguliers, les plannings à trou et qui changent souvent, la non écoute quand on rencontre des cas difficiles, ect. En plus on nous demande toujours plus de disponibilité, et il arrive que si on a besoin pour une raison personnelle de se libérer sur son temps de travail, on nous le refuse (très fréquent). Alors pas étonnant que même les plus motivées finissent par être dégoutées, par perdre petit à petit le plaisir de se lever pour aller travailler. Toutes ces raisons, et beaucoup d'autres encore, causent le mal être au travail. Le stress, l'angoisse, le manque d'écoute répété déclenchent la fatigue psychologique chez certains salariés (dépression, burn-out à divers degré). Chez d’autres salariés le sentiment de ras le bol, de révolte plus ou moins contenue déclenche aussi d’autres maux bien connus, même s’il n’y a pas toujours de l’abattement on constate presque toujours des troubles musculo-squelettiques plus ou moins intenses, des désordres alimentaires, etc. Les répétitions de ces agressions dans le temps ont inévitablement des répercussions sur l’organisme. Il n’est pas rare de voir un cancer fulgurant se déclarer à la suite de maltraitances répétées au travail. Alors moi je comprends qu'on puisse s’autoriser à prendre parfois un peu de liberté, pour éviter de disjoncter, ou pour prendre l’air tout simplement, mais cette liberté on se charge de la faire payer très chère en désignant celle qui la réclame comme tricheuse et mauvaise collègue, en faisant tout pour lui donner mauvaise conscience. Cela est d’autant plus facile qu’entre collègues il y a peu de rencontre, peu d’occasion de se connaître et de s’épancher.

Quand les salariés sont respectés, quand l'employeur veille à leur bien être, ils vont travailler avec plaisir, ils donnent souvent sans compter, c'est du donnant-donnant, et tout le monde y gagne. A la Sécurité Sociale ils savent faire la différence, dans les bonnes entreprises il y a peu d’arrêts maladie. Les médecins du travail et inspecteurs du travail aussi le savent, et l'importance du taux des arrêts de travail dans une entreprise donnée est l'indicateur principal du degré de maltraitance au travail. L’importance du turn-over est un autre indicateur, mais pour ce facteur il faut tenir compte des possibilités de retrouver un emploi sur le secteur géographique concerné. Dans les secteurs sinistrés par le chômage, il n’y a pas de turn-over, il n’y a donc pas d’échappatoire, alors le mal être au travail peut-être considérablement amplifié.

Les arrêts maladies ont explosé depuis 20 ans et les autorités de la Santé savent bien qu'il y a une corrélation entre l'importance de ces arrêts et la crise de l'emploi.

Oui il y a des patrons qui trichent, il y en beaucoup plus aujourd'hui qu'il y a 30 ans pour la bonne raison qu'il y a crise de l'emploi et que les patrons sont dans la toute puissance. Il y a de plus en plus de patrons voyous et maltraitants et ils sont nombreux ces patrons bénévoles, retraités et ex salariés obscurs dans une vie antérieure, qui découvrent l'euphorie du pouvoir dans nos associations.

Oui les arrêts maladies intempestifs coûtent beaucoup trop chers et nuisent gravement à notre protection sociale, mais si on ne se trompait plus de cible pour une fois, si on désignait pour une fois les plus grands responsables, si on faisait payer « personnellement » les employeurs maltraitants, au lieu de chercher à donner mauvaise conscience à des collègues souvent maltraitées, qui ne savent même pas qu'elles sont maltraitées tant le phénomène s'est généralisé depuis la fin des 30 glorieuses ! La norme est devenue la soumission, car qui n'a pas peur de perdre son emploi, même si cet emploi rend malade ?

Les patrons qui pratiquent le « donnant donnant » sont rares. Le mot d’ordre patronal est plus « donnez-moi toujours plus, et surtout fermez-la ! ».

nini

Re: demander un arret de travail

Message non lu par nini » 16 juin 2012 19:08

Bonsoir Martine 2 ,

merci d'avoir écris ce message, je vois que je ne suis plus la seule à penser comme toi ....(il faudra , je pense encore qques années pour etre enfin respecter et reconnue...)

bonne soirée... :+:

annie

Re:

Message non lu par annie » 16 juin 2012 22:42

Alors la Martine 2 tu me coupe le sifflet, je suis en plein dans ce que tu dis et je ne suis pas la seule dans mon association, quand on est pas passé par la on peut pas comprendre. Merci à toi.

Anne

Re:

Message non lu par Anne » 17 juin 2012 19:07

Donc s'il y a maltraitance de la part de l'employeur, je ne vois pas ce que ça changera de prendre 4 ou 5 jours! Ce n'est pas ça qui fera avancer les choses!

Ce n'est pas une solution à un problème beaucoup plus grave si toutefois c'est à cause de ça que certains et certaines envisagent de prendre des arrêts de complaisance.

Il y en a beaucoup qui ne disent rien et le jour où ça pète, ça pète! A force d'accepter sans rien dire et de subir, on finit forcément par péter un plomb.
Quand on en voir qui demandent si c'est normal de travailler 2 semaines d'affilée, on se dit qu'on a encore du chemin à faire pour que les gens arrêtent de penser qu'on a fait ce métier parce qu'on n'était pas capable d'autre chose!
Il ne faut pas s'étonner qu'on nous prennent parfois pour des gourdes!

Alors si vous avez les c....... de demander des arrêts bidon, ayez-les pour mettre votre employeur en face de ses responsabilités... et des lois!

flowerse

Re: demander un arret de travail

Message non lu par flowerse » 18 juin 2012 07:01

Vous ne pensz pas quand même qu'il serait plus sage de demander un congé?
La sécurité Sociale est assez défficitaire comme ça pour en rajouter.
Vous êtes passible, si vous le faites, d'être dénoncée.
Moi, je ne me gènerai pas.
Il y a assez de collègues de travail qui sont cassées par leur activité professionnelle et qui ne s'arrêtent jamais pour laisser passer quelqu'un qui profiterait du système.
C'est honteux!!!

Martine n°2

Re:

Message non lu par Martine n°2 » 18 juin 2012 13:53

Flowerse tu as tout à fait raison de dire :

"Il y a assez de collègues de travail qui sont cassées par leur activité professionnelle et qui ne s'arrêtent jamais"

Là est le gros problème.

Mais faut-il attendre d'être déclarée en INVALIDITÉ ou en complet BURN-OUT à la limite du suicide, ou avoir un CANCER FULGURANT pour qu'on nous mettre d'office en arrêt ?

Je me souviens d'avoir lu quelque part un rapport de la CFDT sur l'espérance de vie des AD de l'ADMR qui disait que l'âge moyen de cessation d'activité pour décès ou invalidité se situe à 48 ans.

Je ne crois pas du tout qu'un médecin accorde 3 ou 5 jours d'arrêt à la légère car le plus souvent il connaît son patient, et si les demandes de son patient son fréquentes il sait poser les bonnes questions et découvrir les vrais motifs. Un généraliste n'accorde pas aussi facilement qu'on le suppose souvent des arrêts de travail, car il est sous le contrôle de la SS. S'il peut douter de la réalité d'un mal de dos il a souvent de bonnes raisons de soupçonner le mal-être.

C'est dommage que personne n'ait interrogé Sophie sur son besoin de 4 jours de liberté. Parfois quand le "ras le bol" lié au contexte professionnel nous submerge je crois pour ma part qu'il vaut mieux prendre l'air pendant quelques jours, car d'abord il y a risque de maltraitance sur nos PA. C'est à nos employeurs de se poser les bonnes questions quand il y a une demande d'arrêt non justifié par un motif reconnu par la CC (enfants malades, décès d'un proche...).

Ce ne sont pas les petits arrêts maladie qui creusent le déficit de la SS. Ces petits arrêts sont au contraire une soupape de sécurité que nos ministres de la santé ont combattu ces dix dernières années en mettant les généralistes sous tutelle à ce sujet. Résultat, aujourd'hui il y a explosion des arrêts maladie de plus de 45 jours !


"L'arrêt maladie, un outil primordial"
Selon ce qu’a dit Marie Kayser, médecin généraliste et secrétaire générale du Syndicat de la médecine générale (SMG) qui était interrogée par le journal Santé & Travail n° 068 - octobre 2009, dont voici un extrait de l’entretien :

« La chasse à l'arrêt maladie bat son plein ! Cette prescription est pourtant indispensable pour préserver les salariés des effets délétères du travail. En évoquant en juin le déficit de la Sécurité sociale, Eric Woerth a concentré ses attaques sur les arrêts maladie. Cela fait partie d'une campagne de culpabilisation des médecins et des patients. Depuis 2004, la baisse du nombre d'indemnités journalières est un des items conditionnant les augmentations tarifaires des généralistes. Les médecins et les futurs médecins sont formatés à prescrire l'arrêt de travail le plus court possible, sans tenir suffisamment compte des métiers exercés…. D'après le rapport sur les comptes de la Sécurité sociale pour 2008, ce sont les arrêts maladie de plus de 45 jours qui contribuent pour l'essentiel à l'augmentation du poste des indemnités journalières. Et, selon une étude de 2004 menée par la Caisse nationale d'assurance maladie, la longueur des arrêts croît avec l'âge des salariés et dépend du métier et des conditions de travail….
On constate cependant, dans les cabinets des généralistes, l'aggravation des effets délétères du travail: les troubles musculo-squelettiques sont de plus en plus nombreux, de même que les cas de souffrance au travail...
L'arrêt de travail est un outil primordial pour protéger la santé physique mais aussi psychique d'un salarié. Quand un patient a des troubles du sommeil ou anxiodépressifs ou des plaintes somatiques inexpliquées, il faut savoir l'interroger sur ses conditions de travail et l'arrêter si nécessaire sans attendre une décompensation...


SANS ATTENDRE UNE DÉCOMPENSATION !!!!!!!!!!


QUE VEUT DIRE LE TERME DECOMPENSATION ?
C’est un terme tiré du vocabulaire de la médecine organique : dans certaines maladies, des troubles, comme par exemple une insuffisance cardiaque peuvent être pendant un certain temps « compensés » : c'est à dire qu'ils existent potentiellement, mais que leurs conséquences néfastes n'apparaissent pas du fait de défenses, de ressources qui les équilibrent. Quand cet équilibre est rompu, le trouble va se manifester, il ne sera plus "compensé" par autre chose, la maladie sera dite "décompensée".
Par analogie, les troubles psychiques de tous ordres (dépression, psychose, etc.) peuvent être dits également compensés. Si la personne bascule dans un effondrement de ce qui lui permettait de compenser (refoulement, manque de soutien social, etc.) alors l'apparition d'un symptôme spectaculaire (passage à l'acte, aggravation brutale ...) sera appelée décompensation, toujours par analogie avec la médecine organique.

Répondre