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fonction contenante

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leila

Re: fonction contenante

Message non lu par leila » 10 janv. 2014 18:33

bonsoir je souhaite faire mon mémoire sur la fonction contenante
pouvez me transmettre des references pour pouvoir continuer merci

Isabelle

Re: fonction contenante

Message non lu par Isabelle » 11 janv. 2014 14:53

Bonjour, je vais tenter de t'aider un peu et te propose quelques références bibliographiques :
- ANZIEU : le Moi-Peau
- CHAVAROCHE P : Travailler en MAS
- CICCONE A. : Enveloppe psychique et fonction contenante : modèles et pratiques, Cahiers de psychologie clinique, 2001/2 n°17,
- GABBAI P : Les souffrances psychiques dans les troubles envahissants du développement à l'âge adulte, Les cahiers de l'actif n°356/357, 2006
- GABBAI P : Propos triviaux sur une quotidienneté médiatrice de l'activité du soin, 20ème anniversaire d'Améthiste, L'Espérance, Etoy, mai 2009
- MARCHAL JL : Les aléas de la fonction contenante, VST n°108, 2010

Tu peux aussi te référer à WINNICOTT (holding, handling...)et à ROUZEL sur la limite.
Bon courage !

Manon

Re: fonction contenante

Message non lu par Manon » 25 oct. 2017 13:00

Bonjour,

les livres que tu cites sont des ouvrages sur la contenance éducative (règle, limite) ou des ouvrages sur la contenance physique ?

Merci :) :

Fily

Re: fonction contenante

Message non lu par Fily » 10 nov. 2017 11:21

Bonjour,

J'ai réalisé mon DPP sur la fonction contenante et je voudrais mettre en garde les gens qui voudraient traiter de cette thématique dans un de leur écrit. Je suis tombée sur un jury qui n'était pas très réceptif à cette idée qu'il soit parfois nécessaire d'avoir recours à la contention physique dans certaines situations. Les membres du jury n'avaient d'après leur dire pas cette expérience dans leur pratique ( l'un deux travaillait à l'ASE et l'autre travaillait dans un CADA ). Le stage long avait eu lieu en internat dans un ITEP, public masculin exclusivement. La situation qui m'avait donné envie de traiter cette question de la contention : mon intervention pour séparer deux adolescents de 13-14 ans qui se battaient, dont un qui était entré dans une rage telle qu'il a fallu que je le contienne physiquement, car pas accessible verbalement, pour éviter qu'il ne retourne se battre, se fasse mal ou fasse mal à quelqu'un d'autre. En l'occurrence, il s'est retourné comme moi et m'a étranglée, il a fallu que je fasse référence à un instant partagé et vécu ensemble pour qu'il '' retombe '' et lâche prise, entre contention physique donc, mais aussi psychologique, par la parole ( intonation de voix, choix des mots, etc... ). Bref, un instant éprouvant qui m'a beaucoup questionné. La première fois que j'ai passé mon oral devant ce jury, j'ai eu 13 à l'écrit, 6 à l'oral. Les membres du jury avaient jugé le recours à la contention physique comme inapproprié et d'une grande violence pour l'usager, en parlant quand même de posture limite maltraitante, et ce malgré mes arguments. J'ai fait le choix de présenter le même écrit l'année suivante, avec la même présentation orale, bref exactement la même approche. Un jury différent, composé d'un éducateur travaillant dans un foyer départemental de l'enfance et un chef de service en psychiatrie. Résultat, 18 à l'écrit, 19 à l'oral. Comme quoi, c'est un sujet un peu casse figure, en fonction de la sensibilité des gens que vous avez en face de vous, ça peut bien se passer comme pas du tout. Ça reste un sujet intéressant à traiter, car peut-être un peu tabou dans le milieu, mais d'après mon expérience personnelle, c'est un peu risqué de baser sa réussite à un diplôme sur un sujet aussi glissant.

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