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idée de sujet de mémoire de licence??

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chloé

idée de sujet de mémoire de licence??

Message non lu par chloé » 11 juin 2008 16:06

Bonjour à tous!

Je vais passer en troisième année de licence de sociologie à la rentrée, et donc j'aurais un mémoire à rendre à la fin de l'année. Mon problème est que je ne sais pas sur quel sujet je vais le faire. Je sais que j'ai le temps mais beaucoup de personnes savent déjà sur quoi elles vont travailler, de plus si je le sais déjà à la rentrée je vais pouvoir m'y mettre tout de suite et choisir les cours les plus appropriés.

Je veux devenir assistante sociale, je voudrais donc faire mon mémoire sur un sujet social (abordé sous un angle sociologique évidemment). Tout ce que je sais pour l'instant, c'est que plus tard j'aimerais travailler avec des enfants ou ados, ou bien avec des personnes immigrées. Je pensais donc faire mon mémoire sur un sujet qui concerne ces populations. Mais je n'en sais pas plus, je bloque je ne trouve pas d'idée.

Donc je vous demande votre aide, si vous avez des idées, si vous avez fait de la socio pour me dire quel sujet est faisable ou pas, si vous avez fait votre mémoire pour le DE en utilisant beaucoup la sociologie, et... Bien sûr mon choix définitif ne sera fait que l'année prochaine avec mon prof référent, je ne sais pas s'il faut un sujet vaste ou précis, etc... Mais je voudrais un début de réflexion dès maintenant.

Merci de votre aide!

Audio2022

Re: idée de sujet de mémoire de licence??

Message non lu par Audio2022 » 11 juin 2008 16:43

Pour le social voici quelques pistes :

-Famille recomposées
- Migrants agées
- Travailleurs et étidiants pauvres
- Femme victimes de violences conjugales
- Les personnes agées dépendantes
- Trajectoires prof des Assistantes sociales
- Insertion des personnes handicapées mentales
- l'interculturelle dans les pratiques du service social
- Le logement
_ le service social et les NTIC
- les travailleurs sociax

L'actualité peut également être une source d'inspiration.

Bonne chance

Audio2022

rolie

Re: idée de sujet de mémoire de licence??

Message non lu par rolie » 11 juin 2008 17:12

bonjour !
l'une de mes amies fait son mémoire sur l'évolution du travail social. D'un point de vue sociologique, la place du travail social (ou du travailleur)dans la société me semble intéressante... Peut-être sujet trop vaste à traiter en licence... ? :oups!:
en tous les cas bon courage !!

lalune

Re: idée de sujet de mémoire de licence??

Message non lu par lalune » 11 juin 2008 19:22

le travailleur social et l'interculturalité.

zorra

Re: idée de sujet de mémoire de licence??

Message non lu par zorra » 11 juin 2008 22:48

Bonjour,
jai envie de revisiter le case work
je vous donne la recopie d'un document de Marie Haloux. il y a des pistes à réfléchir
Au revoir

Marie HALOUX
novembre 02





Quelle place pour l'usager dans les pratiques de travail social ?
Colloque Montpellier juillet 2002


Quelques interrogations :

Si la conception du travail social communautaire selon les termes anglo-saxons a fait florès au 18/19 et 2Oème siècle en Europe du nord et aussi aux Etats-Unis d'Amérique (USA, CANADA)... , en France, il en porte parfois le vocable sans recouvrir la même réalité.

L'Histoire sociopolitique française a œuvré pour créer une société réunie en nation républicaine où l'intégration, entendons le nivellement des différences, a organisé le travail social.

Quels constats en faisons-nous ? Des interrogations.

En quoi le travail individuel, le case work, est, reste un outil, un moyen suffisamment adapté pour prendre en compte les difficultés présentes par les usagers des services sociaux.

Le développement des actions collectives notamment dans le cadre de la politique d'insertion est au goût du jour.

Le travail communautaire dans une acception classique du terme stipule et stigmatise des références culturelles, des appartenances singulières contraire au modèle républicain.

La rénovation de la loi 1975 et les chartes, les règlements fleurissent dans les lieux d'accueil où la place de l'usager est au centre des dispositifs.

N'est ce pas une façon supplémentaire d'isoler la personne d'un circuit d'appartenance dans lequel il est déjà « mal » indu ?

L'usager devient de plus un sujet de droit, « il a droit à » et ne répondant pas suffisamment au projet social un citoyen inclus.

En quelques points, je propose de regarder les pratiques d'intervention sociale du modèle français et de les interroger.


En France, les pratiques en travail sont organisées en direction de l'individu.

Le travail social a comme pratique essentielle le traitement individuel des questions, des problèmes rencontrées par les habitants :

Pourquoi ? Evolution, quels effets produits ?

Un changement de modèle d'intervention : Pourquoi ?
Pourquoi pas ?

Une problématique de l'intervention sociale vers une ouverture des pratiques.

Comme dans un travail d'étudiant en travail social, je pose une hypothèse qui tend à la fois vers une évidence et porte aussi le désir de construire à nouveau un pacte social raisonnable : chercher dans la diversité des modes d'interventions en travail social une place de l'individu, de la personne, du citoyen dans nos sociétés.

Le lien social, la place de chaque personne n'est pas du côté du droit mais un postulat, un déjà-là, revendiqué pour la personne ou soutenir la place qu'elle occupera, à laquelle elle siégera, est la signature de l'implication du travail social.

L'ancrage historique

Le travail individualisé, c'est la référence. Il existe depuis toujours sous des appellations différentes, rationnelles, formalistes. C'est le soubassement de la considération des droits et du respect de la personne, de la recherche de l'individualisation et de la personnalisation des mesures et des dispositifs. Peu élaboré, cette méthode s'est enrichie d'enseignements venus du case work.

1850 : premières mesures d'assistance individualisée.

1917/1922 : premier essai rationnel et systématique d'analyse des situations sociales individuelles, le social case work.

Après guerre 1950/1957 : le case-work en France a pris le nom d'aide psychosociale individualisée sous l'influence de l'ONU et du mouvement en vue de la formation des professionnels.

La finalité de l'ONU est alors de lutter contre le collectivisme des pays de l'Est (contexte guerre froide) en proposant le case-work.

L'autre finalité de l'ONU : venir en aide à la reconstruction des services sociaux français par la formation (5 séminaires en Europe ont été organisés sur le thème du case-work).



1949/1953 : étude du case-work par le comité d'entente des écoles de service social, les employeurs UNCAF, SNCF, les associations professionnelles (ANAS...)

L'attente du case-work peut se résumer dans l'espoir d'une technique spécifique et d'une théorisation originale des pratiques influencées par le courant psychanalytique.

C'est aussi une recherche de légitimité professionnelle pour ouvrir la possibilité d'un contrepouvoir technique par rapport au pouvoir administratif envahissant.

Quelques controverses sont à citer concernant l'aide psychosociale individualisée :

· Enseignement jugé trop centré sur l'entité individuelle coupée de son environnement,
· Méthode introspective due à la supervision,
· Installation d'une élite au sein de la profession,

En France les avantages du case-work sont :

· une approche moins moralisante plus « scientifique » des personnes, l'accent est mis sur une compréhension de l'être humain dans la dynamique complexe de sa personnalité.

Le développement du case-work se diffuse alors de façon hétérogène et s'imposera comme modèle de travail. C'est la période des années 60 centrées sur l'écoute, la relation, la rencontre comme réponse à une demande d'aide.

Quant est-il de l'évolution du travail social individualisé dans des transformations institutionnelles, économiques et sociales françaises ?

L'intervention sociale d'aide à la personne a pris le nom d'accompagnement social. L'idée est d'élargir le travail social individuel à la recherche de solutions face à la cohésion sociale, les problématiques d'insertion, la recréation du lien social. Une nouvelle terminologie est proposée par le conseil Supérieur de Travail Social (CSTS) : l'intervention sociale d'aide à la personne.

Elle s'appuie, non plus sur les manques de carences repérés de la personne accueillie mais sur une trajectoire d'autonomie ; l'autonomie par la pédagogie de la réussite. Elle se présente comme un processus dynamique d'échange entre le travail social et la personne. Elle vise la transformation de la situation basée sur les potentialités de la personne pour créer les conditions, les meilleures favorisant le devenir acteur de sa vie.

La démarche se veut transversale : relier les personnes entre elles et avec la société ; elle articule « approche individuelle » et « approche collective ».

Les notions sous-jacentes à ce travail et d'inscrire la personne dans le tissu social en vue de l'accès à la citoyenneté.

Sont pris en compte : la personne (souci de l'autre, de son quotidien), la sociabilité de la personne, l'articulation du quotidien singulier avec l'économie sociale et culturelle de la société.

Le travailleur social est l'interface entre la personne et la « société » via un principe citoyenneté quant il n'est pas dans une position de décision, de pouvoir, de parler pour.

Une nouvelle forme d'intervention « le travail social de groupe » une réponse ?

Les limites du travail social individualisé sont apparues dans son rapport à 1' «usager ».

L'idée était de revoir la relation d'aide dans une dialectique : client travail social de dépasser le traitement cas par cas pour éviter des comportements passifs liés à des phénomènes d'assistance.

On peut noter différentes formes, différents modèles de travail social de groupe.

Aux USA : lutter contre la prise en compte des aspects pour aller vers une démarche plus scientifique.

En France 1948 : les premières actions de groupe de type éducatif et un perfectionnement interne des personnels sont mise en oeuvre par MSA pour répondre aux besoins collectifs du milieu rural puis la SNCF.

L'ONU affirmera ce développement en organisant principalement deux séminaires européens.

1959 : à Helsinki et à Sèvres

Le travail social de groupe, au programme de la formation des assistants sociaux sera peu pratiqué.

En 1971 : Inscrit dans la formation continue, le travail social de groupe s'introduit dans les CAF, MSA, SS, DASS.

L'habitude du travail social individualisé et l'exclusivité de fait de l'enseignement de la méthode d'aide individualisée serviront de frein au changement possible par le travail social de groupe.

Aujourd'hui, le modèle travail social de groupe apporte un intérêt renouvelable pour cette approche :

Bonne adaptation à la massification de l'exclusion, à la volonté de soutenir les potentialités des personnes.

A partir des disciplines que sont les sciences de l'éducation, la psychiatrie, la psychopédagogie, la psychologie sociale utilisent les concepts de rôle, de statut, d'intégration.
La méthode de changement à l'intérieur du groupe est ainsi élaborée et formalisée (structuration du groupe, feed-back, leadership, évaluation).

Le travail social de groupe se modélise différemment selon les objectifs

§ Le modèle du traitement social est un modèle clinique centré sur la personne proche du travail social individualisé. Le modèle de médiation porte sur l'interdépendance entre l'individu et la société. Le travail social a un rôle de médiateur entre les personnes et les systèmes.

Le modèle à buts sociaux, faisant appel à la conscience morale et à la responsabilité sociale.

§ Le modèle de pratique pour l'appropriation de pouvoir proche du modèle de conscientisation de l'action communautaire. Le modèle de travail social de groupe destiné aux personnes difficiles à joindre ou résistantes à toute institution. Le travail social tente de créer les conditions d'une possible participation de ces personnes.

En France, le travail avec les groupes est un outil partagé par les travailleurs sociaux avec les associations de bénévoles.

Exemple de groupe : réseau échange de savoir, groupes d'intérêt pour le maintien à domicile de personnes malades (malades atteints du sida), groupe de parole (parents), groupe constitué à partir de dispositif RMI.

Les actions de groupe articulent parfois sans la présence de travail social, la prise en compte de la personne et de l'environnement, l'individuel et le collectif

Si nous réintroduisons le travail social communautaire comme un archétype d'une prise en compte des besoins, des demandes de l'individu pour apporter une réponse en terme de construction, restauration du lien social.

On ne peut pas dire qu'il se soit vraiment développé en France.

Il s'appuyait dans les années 60-70 sur les mouvements d'éducation populaire et sur l'économie et l'humanisme.

On peut nommer P. FREINE, qui met l'accent sur la stratégie conscientisante, l'alphabétisation, l'émancipation des personnes en vue d'une promotion, d'une conscience claire de leur situation de dominés pour atteindre une conscience « libérée ».

La visibilité du travail communautaire tel qu'il a été défini par l'ONU dans les années 1945/65 « ensemble des procédés par lesquels les habitants d'un pays unissent leurs efforts à ceux des pouvoirs publics en vue d'améliorer la situation économique, sociale et culturelle des collectivités ; d'associer ces communautés à la vie de la nation et de leur permettre de contribuer sans réserve avec progrès du pays », n'est pas celui qui s'est développé de la façon dans les pays européens.

Les premiers centres sociaux en Angleterre sont une espèce de travail social dans les quartiers défavorisés. L'objectif était : amélioration des niveaux de vie et participation à la lutte des classes sociales (période d'industrialisation). Le modèle d'une communauté intégrative rentre en conflit avec un idéal républicain. Une nation même et indivisible.

Le sens de communauté est entendu en France comme communautés de liens. C'est pourquoi les termes d'action collective correspondent plus justement au travail réalisé.

Après guerre : développement du travail collectif en vue de la promotion de la personne, son épanouissement (d'éducation populaire, économique et humanisme).

Le CSTS nommera l'intervention sociale d'intérêt collectif qui prend en compte la finalité de l'action, la promotion, le renforcement ou la restauration d'objectif d'intérêt général et de bénéfices collectifs « d'une population » donnée sur un territoire ou s'exercent les activités de cette population.

Le bénéfice recherché est d'ordre collectif avant d'être d'intérêt individuel.

Quels effets sur le développement social ?

Dans la vague des années 80, dans un contexte d'intensification des problèmes sociaux, liés à la crise économique la décentralisation et les politiques publiques des années 90 (politique de la ville), on peut définir le développement social (présent dans la loi de lutte contre les exclusions 1988) comme un processus collectif qui permet d'inventer certaines solutions aux problèmes économiques et sociaux et de les mettre en oeuvre avec ceux qu'en sont les acteurs et les bénéficiaires.

L'orientation est la combinaison du social soutenue par les décideurs locaux pour trouver des réponses principalement pour l'emploi.

Pour répondre et suspendre la question« où en est le travail communautaire ? », il peut être dit ici « où en est le travail social avec les personnes » ?

La place qui leur est attribuée ne s'établit pas du côté du droit à l'intervention sociale, du droit à une prestation ou logement, au travail, à la santé mais d'un principe d'une place de chacun émergée, émergeante pour être à plusieurs sociétés.

stl

Re: idée de sujet de mémoire de licence??

Message non lu par stl » 12 juin 2008 21:38

les inégalités scolaires :causes? constat? quelles solutions sont mises en place?(zep, discrimination positive...) que reste-il à mettre en place?
tu peux parler à la fois des enfants, des ados mais aussi des personnes immigrées puisqu'il existe une différence entre la culture valorisée par l'école et la culture de certaines familles+ barrière de la langue etc...

marie

Re: idée de sujet de mémoire de licence??

Message non lu par marie » 13 juin 2008 14:01

bonjour chloé
as-tu pensé à solliciter ceux et celles qui sont en L3 en ce moment? ça te donnerait un meilleur aperçu. Sinon dans quelle fac et département tu passes ta licence?

lizzz

Re: idée de sujet de mémoire de licence??

Message non lu par lizzz » 13 juin 2008 17:12

une réforme du diplome d'etat permet t'elle l'evolution de la pratique de l'assistante social vers plus de collectif ?

Ella

Re: idée de sujet de mémoire de licence??

Message non lu par Ella » 04 août 2008 16:29

CHLOE

j'ai eu mon DE en 2007,mon sujet a porté sur la place accordée à la culture des familles immigrées, ou identifiées comme telle, par le travailleur social dans le cadre des mesures éducatives.
Pour ce travail, j'ai choisi une orientation soiologique.(E. Jovelin, F.Guelamine, A.Selim etc)
bon courage,

ELLA

Re: idée de sujet de mémoire de licence??

Message non lu par ELLA » 04 août 2008 16:40

rebonjour,chloé

Je t'ai envoyé un message et je voudrai le completer par un autre auteur qui a beaucoup travaillé sur la question interculturelle. Il s'agit de G. Verbunt.
A plus

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