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Le C.I du rmi...

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Thierry

Le C.I du rmi...

Message non lu par Thierry » 27 mars 2009 20:13

Bonjour,

Je suis anciennement Thed. Ceci n'est qu'un détail mais si certaines personnes se souviennent de moi...

Donc pour résumer ma sitation.

Je vis actuellement dans un T1, seul, avec 320 € par mois pour subvenir à tout mes besoins.

Si je n'ai pas le rmi complet, c'est parce que je dois de l'argent à la CAF du à une hospitalisation en 2006 "sous contrainte" qui ne fut pas déclarée par les personnes qui m'ont fait HP contre ma volonté.

Officiellement c'est ma mère qui m'a fait HP mais ce sont les personnes de la solidarité départementale chargées du suivi des contrats rmi qui l'y ont convaincu.

Depuis, je me suis à peu prêt remis de la pression sociale qui faisait que je n'avais plus mon mot à dire dans le cadre du contrat, soit j'acceptais ce qu'on me disait ou bien c'était la radiation.

Je n'en veux pas à qui que ce soit. Il se trouve que suite à ces méfaits, on m'a laissé dans la nature, j'étais sensé être suivi par un CMP. Je n'ai pas voulu de ce suivi. On ne m'a plus appelé pour signer de CI (contrat d'insertion) pensant que je devais sans doute avoir un temps pour me remettre de tout ça.

Donc, aujourd'hui soit non loin de 2 ans sans signer de CI, je suis sans emploi, je perçois le rmi, et l'on me rappelle maintenant pour signer un C.I.

Mes conditions sont les suivantes, j'accepte de signer un C.I si l'on m'aide à éponger ce que je dois à la CAF, le restant de la dette, car je ne suis pas le fautif direct de cette dette. On m'a fait HP contre ma volonté et derrière ça, je me retrouve à devoir de l'argent à la caf car perçu le rmi à taux plein durant l'hp et les 14 mois dans un foyer qui ont suivi.

Seulement aujourd'hui je vis avec 320 € par mois (je le répète, et je ne demande aucune aide annexe, pas de recours, pas de transport gratuit, pas de nourriture associative, etc...)...

Mon projet "de vie" vise à créer mon propre emploi dans le domaine du développement web à temps partiel et de mener des projets créatifs dans le domaine de l'écriture et de l'illustration. A terme, devenir "Editeur en ligne" (ce n'est pas mon projet immédiat) donc en fait si vous voulez, je vivrai de plusieurs activités. Le développement web sera le lundi, mardi, le mercredi sera le jour gestion et prévision pour cette auto-entreprise de développement web, le jeudi, vendredi, samedi matin sera écriture et l'après midi, illustration et développement de projets divers (celà pourrait être de l'illustration de bouquin, comme en ce moment je suis chargé de créer la couverture d'un livre, celà pourrait être produire un court métrage, des choses dans ce genre)... donc la palette est large.

En effet, je décide de créer mon "propre modèle de société" appliqué sur ma personne. C'est à dire que j'estime que l'être humain n'est pas fait pour le travail tel qu'il peut être défini par l'emploi, ce qui ne veut pas dire que l'alternative n'est pas économique, au contraire.

Donc, mon emploi "de base" (qui garantira ma vie et le développement de projets autres) sera en production le lundi et mardi. Je travaillerai 2 jours par semaine dans un cadre de prestation de service particulier qui m'assurera un REVENU COMPLET et me permettra de CAPITALISER, je ne veux pas que vous soyez convaincus, je dis ce que je compte faire, point. Le mercredi entre dans le cadre de ce projet donc même si ça sera surtout de la gestion, disons que c'est le troisième jour.

Le reste du temps ça sera donc de l'expression créative et artistique, ce dans plusieurs domaines. Ecriture, illustration, bande dessinées, courts métrages, etc... évidemment j'ai déjà des contacts me permettant par la suite de mettre en oeuvre celà, d'une part, et d'autre part je compte sur mon projet de auto entreprise pour financer ces projets.

J'espère que vous comprenez bien le scindement de mon modèle. Notez que si ça fonctionne, dans le cadre du web développement, je ferai travailler 1 à 2 autres personnes, et elle travailleront 2 à 3 jours par semaine POUR UN REVENU A TEMPS PLEIN car mon modèle de société, je l'appliquerai dans le cadre du travail pour les autres. J'ai envie à terme d'en faire un véritable modèle de société pour l'emploi, que l'on adoptera, améliorera, observera, ou pas, car chacun est libre.

Ce modèle tient compte d'une chose essentielle, la croissance n'est pas une fin en soi, c'est un but économique qui n'entre que dans une norme établie. Le travail fait partie intégrante de la vie humaine, nourrit l'existence à condition que celui ci ait un sens à la fois pour la société et pour l'individu. La personne, même employée, doit pouvoir penser, réfléchir sur sa vie, l'existence, la condition sociale, humaine. Nous devons pouvoir avoir un espace d'assainissement, d'apaisement, de méditation, de relaxation. Voilà pourquoi travailler 3 jours par semaine, c'est y penser les 3 jours suivants, c'est à dire se former, évoluer, comprendre.

Ce modèle ne pourrait fonctionner à grande échelle et pour davantage de secteurs si la technologie énergétique et sa politique évoluerait. Mais ça c'est autre chose que je n'aborderai pas dans ce topic.

Ceci dit, le modèle que j'établi fonctionnera dans certains secteurs uniquement, principalement tout ce qui concerne "le développement". Bien sûr, ce n'est pas "faire marcher le monde 3 jours par semaine", car il peut être possible d'employer deux fois plus (en réalité moins) de personnes qui chacune travailleraient à mi temps ???? Sûrement pas.

Par exemple, les personnes que je ferai travailler pour moi ne seraient pas déclarée employée, ça sera de la prestation de service et donc les gens qui travailleront pour moi seront "loués". Astuce qui en dehors leur permettra de faire autre chose de leur vie. Soit, créer leur propre activité si le besoin s'en fait sentir "par ailleurs". Car bien évidemment, si personnellement je dis "je suis patron d'une boite qui tourne 3 jours par semaine" en réalité je travaillerai du lundi au samedi inclu, comprenez le bien.

La définition du travail dans ce cadre change du tout au tout. Le temps de travail, lui, ne change pas, je dirais même qu'il est supérieur en globalité sur le temps individuel, mais c'est en fonction des envies et des besoins de la personne. Rien, au fond, n'empêcherait quiconque de travailler pour moi 2 à 3 jours par semaine sans pour autant faire quoi que ce soit d'autre en dehors, ce pour un revenu permettant de vivre, mais c'est peu probable. En effet, si l'être humain se trouve dans de bonnes conditions et qu'il a du temps libre, il créé.

C'est ce parti pris que j'emprunte, l'homme est né pour être créateur, et de donner à chacun l'espace pour exister.

---

Pour en revenir, pensez vous que je pourrais ne pas signer de C.I encore maintenant (celà me semble trop tôt) ou bien négocier quelque chose comme "Je signe si on éponge une dette injuste envers la caf ?"

A noter dans l'absolu que si l'on me suspend le rmi, la caf ne peut plus se faire rembourser...

Merci de m'avoir lu,
Thierry.

Reférente RMI

Re: Le C.I du rmi...

Message non lu par Reférente RMI » 29 mars 2009 20:15

Je ne pense pas que vous soyez en mesure de faire du chantage (excusez moi d'être un peu sèche mais le fait de dire je signe un contrat en échange on éponge ma dette, pour moi je ne vois pas d'autre terme).
En ce qui concerne le contrat d'insertion, c'est une obligation de la loi, vous pouvez toujours refuser de le faire mais le conseil général pourra vous suspendre le RMI. Pour ce qui est de la créance CAF, elle sera mise en suspend et la trésorerie du conseil général sera rappelera à votre bon soouvenir quand votre situation sera meilleure.
Le but du référent est de vous accompagner dans votre projet et de vous orienter, il n'est pas la pour ne faire que du contrat. D'ailleurs, vous auriez pu le contacter pour vous aider pour la créance CAF. En effet, une demande de remise gracieuse peut être faite et elle est souvent accordée.
Le CI n'est pas uniquement sur le professionnel, il comporte d'autres aspects...
De plus, vous êtes actuellement dans un projet donc vous avez votre contrat tout fait : Réflexion autour d'une création d'entreprise.
Bon courage pour la suite.

Thierry

Re: Le C.I du rmi...

Message non lu par Thierry » 29 mars 2009 23:57

Bonjour,

Alors tout d'abord merci pour ces réponses. Je tiens à répondre évidemment car je comprends votre réaction :

- Il ne s'agit pas de chantage dans mon propos, pas plus qu'on ne voulait me faire exécuter des actions contre mon grès au bout du compte. On m'a fait HP contre mon grès, fermant tout dialogue, arrivez vous à saisir la nature de la violence à mon encontre ? Il n'y a pas pire chantage pour un professionnel que d'admettre qu'on utilise une suspension parce qu'il n'y a soi disant plus rien d'autre à faire. Comment appelez vous celà ? Pour ma part, j'appelle ça jouer avec la vie des autres. Je ne dis pas que vous êtes dans une situation qui vous assure absoluement un avenir, car le risque quelqu'il soit existe pour tout le monde, mais j'ai du mal à comprendre. Je comprends juste qu'au bout du compte on finit par rompre le dialogue. Pour ma part, j'ai peut être pété les plombs à un moment, mais par recherche de communication, pas par rupture. Si rupture il y a eu, ça vient du fait que l'on me menaçait de suspension. Dans mon jargon, j'emploi le terme pendaison, c'est plus approprié. Juste pour donner à comprendre à quel point c'est violent. Car c'est bel et bien le cas, de la violence.

Je n'arrive pas à comprendre que de telle méthode sont employées pour soi disant produire un changement, faire avancer. Vous me direz sûrement que de telles procédures sont employées au minimum. Puisque c'est bien le mot minimum qui prime et non insertion.

---

Je vais vous expliquer ma démarche. Tout d'abord, j'ai de la colère en moi, mais elle est saine. J'ai besoin que ça sorte, j'espère que ça sera le cas lorsqu'une personne... j'ose le penser, s'intéressera un peu à moi. Oh je sais très bien que je ne suis pas seul et combien il y a à faire par ailleurs. C'est bien pourquoi je n'ai jamais voulu user plus que le rmi de ce fait, parce qu'il y a situation bien plus urgente que la mienne. Vous admettrez que le tort de notre système de sauvegarde d'une certaine cohésion sociale pour la solidarité est que celà fonctionne par l'urgence (malheureusement).

Enfin pour en revenir à ce que je disais, ce n'est pas du chantage d'essayer de recréer du lien dans le cadre d'un dispositif d'insertion. Vous croyez quoi au bout du compte, que je ne connais pas la société qui m'entoure ? Je ne prétends pas tout connaître car celà n'est pas la question, mais dites moi, celà vous fait il plaisir à vous qu'une personne face à vous accepte tout sans mot dire ? Sans broncher ? Je veux dire... quel est votre but à vous, que la personne dise "oui" sans penser ? Je ne crois pas. Votre objectif si objectif il y a bien que ok l'obligation de résultat n'est pas le but premier c'est en principe une obligation de moyens qui engage les deux parties nous sommes bien d'accords qui fait office de ligne directrice ou de fil conducteur.

Donc ne le prenez pas comme ça. Je n'ai pas envie de signer le C.I au premier entretien, j'ai envie de parler, de discuter autour de ça. Je ne veux pas faire perdre de temps, ni en gagner. Je n'ai rien à perdre et au contraire, on pourrait dire tout à gagner ? Pourquoi pas, oserai-je le penser et y croire. C'est sûr qu'on peut facilement le prendre comme vous le faites, puisque pour comprendre l'attitude de quelqu'un, pour en saisir sa personnalité, encore faut il le connaître un peu. Et comme disait Coluche "Pour critiquer les gens il faut les connaître et pour les connaître il faut les aimer" c'est bien sûr à prendre dans un sens large, mais je suis certain que vous comprenez ce que je veux dire.

Donc mettre en avant cette dette c'est aussi dire "vous y êtes un peu pour quelque chose" c'est partager les responsabilités. Je sais très bien, à la limite, qu'en face il ne sera pas reconnu cette part de responsabilité. Evidemment, mon but ici n'est pas que la personne en face pense que je veuille faire du chantage, car si tel serait le cas, c'est que je me serais planter dans ma communication, j'ai donc intérêt à être clair dans ma démarche, et je peux vous dire que ma démarche n'est pas celle d'un forcené ou de quelqu'un qui serait devenu trop psychorigide. Au contre, je veux l'ouverture.

Le fait de ne pas signer le contrat tout de suite ne signifie pas un refus de souscrire en finalité pour adhérer pleinement au dispositif. Ca ne se fera pas en 15 minutes, en un entretien, ça c'est clair et net. J'espère que ça sera pris du bon côté, car du mien, j'estime que ma mentalité est positive et je souhaite aller de l'avant. Mais je n'ai pas envie de m'effacer devant une signature qui me rendrait docile à tout, vous ne voudriez pas que je bêle, je suppose, pour répondre aux caprices des uns et des autres tout ça pour justifier les salaires des uns et des autres. Je n'apprécie de toute façon pas les méthodes employées dans ces dispositifs dits de réinsertion. Même si évidemment il n'est dans l'intérêt de personne que de nuire à quelqu'un, je sais très bien que l'objectif n'est pas là, je ne suis pas paranoïaque !

Quand tu deviens trop lucide dans la vie tu as le choix, devenir sociopathe ou artiste :) c'est de l'humour...

J'ai envie de réfléchir, j'espère trouver plus qu'un simple interlocuteur et aimerais que la relation ne se limite pas qu'à un simple rapport de force. Sinon, je ne vois pas trop l'intérêt, c'est nier que le problème vient aussi de notre système qui en partie est pathogène. Alors après qu'on pense que le système est parfait, que c'est l'humain qui ne s'adapte pas, ce n'est à la limite pas mon problème.

Tout ce que je sais, c'est que si une LOI génère plus de maux que de bien, on a le droit de passer outre. Donc mettre la loi comme fer de lance n'est pas un argument valable. C'est discutable, toute loi mauvaise peut très bien ne pas être respecté. J'ose penser que vous même ne respectez pas tout au pied de la lettre, c'est normal, on appelle ça l'intelligence.

Attention, je ne dis pas que le principe du contrat n'est pas bon, c'est le dispositif qui n'est pas correct. En effet, tant qu'il y a dans le dialogue ces outils répressifs, ça n'ira pas ! C'est prendre les gens pour du jambon. Je peux comprendre que vous finissez par vous dire que le rapport ne se limite qu'à son aspect financier mais c'est loin d'être vrai. Bien sûr par ce fait que pour avancer il faut déjà être dans une situation qui le permet. Je ne vais pas exposer ce que vous connaissez probablement mieux que moi.

Donc, non, c'est pas du chantage, c'est un moyen pour parler, pour poser des pistes de réflexion, pour créer l'ouverture. Je ne veux pas signer commme un toutou, un mouton, noir de surcroit. Ce qui ne veut pas dire que je ne signerai pas. Je sais très bien que tributairement parlant, je suis rien puisqu'on peut aller par là. Evidemment qu'on peut me lâcher facilement puisque ma valeur n'est pas... comment dire... je ne créé pas de capital.

Mais pourtant assurez un niveau minimum permet malgré tout de trouver quelque chose puisqu'au bout du compte, même si c'est du minimum, comme tout le monde en faisant passer une part de l'économie par moi, je consomme. Certes, pour vivre principalement, mais ça créé quelque chose. Evidemment, le long terme dans ces conditions n'est vraiment pas souhaitable. Puisque vous vous en doutez, socialement parlant, mes fréquentations sont plus que limitées. Même si je me resociabilise en ce moment, plutôt bien. Ce n'est pas encore facile (à la base, je suis agoraphobe, mais c'est quelque chose que je gère de mieux en mieux).

Sinon, pour continuer à vous répondre, il est vrai que j'aurais pu de moi-même reprendre contact. J'accepte tout à fait mes responsabilités et mes torts si j'en ai. Du reste, avoir tort de ce que l'on souhaitais "avant le rmi" à savoir durant ces démarches infructueuses, c'est gros. Je veux dire par là que, moi je souhaite probablement davantage m'insérer que ce qui en est pensé au CG ou chez le la référent.

Je n'aime pas ces termes, ça ne m'inspire pas confiance, c'est infantilisant. Insertion déjà, pour ma part je pense qu'on est déjà inséré dans la société dans laquelle on vit, dirais je, on est inséré quand on vient au monde. Je ne veux pas jouer les imbéciles, quoi que... je ne nie pas en être un... mais l'insertion, déjà, ça désigne l'exclusion. Exclusion qui lui même est inclu dans notre système très pervers à ce niveau là.

Pour en finir, je ne porterai pas le contrat vers l'insertion professionnelle même si mon but est bien là. Je crains définir un contrat qui soit trop démesuré par rapport à mes possibilités présentes. Je pense en finir avec le suivi santé d'ici les tout prochains mois, et baser ce contrat là dessus.

Enfin, qu'en pensez vous... évidemment je sais très bien qu'à tous les niveaux il faut économiser un maximum. Pensez vous que la suspension est utilisé à des fins purement budgétaires ?

Pour ma part, j'estime qu'il y a eu abus de pouvoir sur ma personne, je ne demande aucune réparation si ce n'est qu'il aurait été juste que d'effacer le reste d'une dette qui me fait passer aux yeux de la caf pour quelqu'un qui aurait peut être voulu abuser ou frauder, alors que je n'étais pas au fait de ces déclarations.

Voilà d'ailleurs où je voulais en venir, pour ma part je pense que l'on doit radier pour ceux qui fraudent, c'est à dire cumulent plusieurs rmi ou bien en ont fait la demande alors qu'ils sont largement en mesure à la base de subvenir à leurs besoins, etc... là ok on peut parler de ne pas respecter la loi, donc d'être hors la loi dans ce cadre. Mais en ce qui concerne cette politique écolière...

C'est facile quand on a un emploi d'avoir de dire ces choses avec un détachement condescendant. Quoi que je n'ai rien à dire à ce niveau là, je ne prétends pas être meilleur et malgré mes déboires, c'est regrettable mais les personnes qui m'ont fait hp, je les aimais bien. C'est à l'anpe que je ne peux plus, des agents ne sont vraiment pas corrects du tout, et j'ai peur maintenant de faire plus de casse qu'autre chose, croyez moi... enfin je ne compte plus après ça de toute façon maintenant, je compte sur moi principalement, pour ma part comme tous j'ai besoin d'un minimum pour envisager quelque chose, une chose qui représente un maximum. C'est bien ce qu'on me demande, faire le maximum avec un minimum, et j'ai retrouvé l'état mental qui peut me permettre de retrouver des bases d'actions positives et saines.

Merci.

Thierry

Re: Le C.I du rmi...

Message non lu par Thierry » 30 mars 2009 00:47

J'ai écris ça en 2007, c'est quelque peu satirique, à prendre toutefois avec humour (si j'ose dire).

11/03/2007

J'aurais voulu être une artrite
Pour pouvoir faire mal à Sarko
Quand l'avenir pose sur la crise
le magrébin et le négro
J'aurais voulu être un docteur
Pour interner Lepen à vie
J'aurais voulu être une autre heure
Pour pouvoir enterrer leur vie !
Pour pouvoir enterrer leur vie !

J'aurais voulu être un jeune beur
Pour apprendre à changer de peau
Quant on voit c'que font ces salops
Sur nos écrans comme médiateurs
Sur nos écrans dans nos couleurs
J'aurais voulu être une artrite
Pour avoir Sarko à refaire
Pour pouvoir être une crise de riche
Et vivre comme... une banlieue fière !
Et vivre comme... une banlieue fière !

J'aurais voulu être une satire
Pour pouvoir rire des lepenistes
J'aurais voulu être une satire
Pour dire pourquoi Sarko existe...

TheD.

Thierry

Re: Le C.I du rmi...

Message non lu par Thierry » 30 mars 2009 16:26

Mince je suis impulsif par moment ces mots ci dessus sont certainement trop. Néanmoins j'ai réfléchi et je n'employerai pas ce fameux "si on ne m'aide pas alors je signe pas" en effet je trouve ça trop... déplacé. Mais pas moins que si l'on parle de suspension.

D'un autre côté, vous parlez de Loi. Comme je l'ai dis, une loi n'est qu'une loi. Mais savez vous que "vous" êtes hors la loi ? En effet, comment de rmi versés pour combien de contrats signés ? La moitié ? Un peu plus ? Comme vous dites, et je souhaite que ce soit vrai, ça ne se limite pas qu'à contractualiser.

Ah oui j'ai une dent lol c'est relatif à mon parcours. Mais bon, je vais faire ce qu'il faut parce que même "sans obligation", c'est à dire sans que l'on me demande de compte finalement durant un bon laps de temps, c'est une situation épuisante.

Thierry

Re: Le C.I du rmi...

Message non lu par Thierry » 02 avr. 2009 15:14

Ambiance électrique dû à l'endroit mais c'est une nouvelle personne qui s'occupe de "mon dossier" j'imagine qu'elle est au courant, celà va de soi, de l'histoire. L'ancienne personne référente ne me supporte plus, je le sens, trop électrique... on s'évite mutuellement, mince je suis quand même pas un monstre. Mais sinon ça s'est très bien passé. Le CI n'est pas signé mais il faut dire, de visu je n'arrivais pas à me détendre, impossible. Mais le courant à l'air de passer, je suis content.

Thierry

Re: Le C.I du rmi...

Message non lu par Thierry » 02 avr. 2009 23:42

Bonjour,

Je me demande si je ne vais pas ouvrir un autre fil spécifique. Mais j'aimerais obtenir certaines informations notamment à propos de la pratique de la suspension.

Ce n'est nullement pour me chercher une quelconque défense de sorte à "conforter" ma situation (car en fait je vais bel et bien aller vers une sortie du dispositif) mais j'aimerais apporter "un grain de (folie ? lol) sable" et donner un peu à penser bien modestement mais néanmoins réellement.

J'aimerais savoir, si possible, combien de suspension dans le cadre du rmi sont réalisées proportionnellement parlant. Un chiffre national serait le bienvenue, puis un chiffre en particulier pour la marne.

J'ai d'autres informations mais celle ci est difficile à trouver même sur internet.

Je souhaite, à terme, créer un groupe associatif qui voudra proposer des mesures concrêtes pour faire évoluer les mentalités vis à vis de ces pratiques disons le négatives surtout pour la personne concernée. D'ailleurs, en toute logique, si on en arrive là celà signale bien qu'il y a un problème de communication quelque part, un "échec" mais qui ne vient pas forcément et uniquement du bénéficiaire concerné.

Les temps se durcissent, c'est pourquoi il est important d'agir dans un sens posifif. Mon objectif n'est pas de "lutter contre un pouvoir" instituer et légiféré mais d'évaluer, d'informer surtout (les CG eux mêmes) et puis proposer...

On risque de me reprocher de vouloir "moraliser" car au fond, il s'agit bien de mettre en place une structure qui fonctionne dans un sens optimiste et positif quelque soit la situation de la personne et son comportement/attitude. Il ne s'agit pas/plus de cristaliser les peurs d'autrui mais d'entretenir une relation basée sur une confiance sans doute un peu plus authentique. Pouvous nous nous passer de contrôle ? Evidemment, en rencontrant la chargée de mission/référente, je suis conscient de ne pouvoir tout lui dire puisque la relation est tronquée. Je sais que si je lui fais part du fait (par exemple) que je n'aille plus m'inscrire à l'anpe parce que certains agents sont méprisants et violents dans leur propos à l'encontre de certains inscrits, pourtant se présentant aux rdv etc... (oui, moi même j'ai été fortement "encouragé" à ne plus revenir en ce lieu... ayant subi des propos humiliants et dégradants, comprenez ce que vous voulez) et bien ça n'empêchera pas votre référent de transmettre cette information (ne va plus à l'anpe) avec toutes les conséquences négatives qui peuvent suivre (en ommettant de préciser "pourquoi") il faut que cette hypocrisie cesse parce qu'on "sait" et malgré tout ces pratiques se poursuivent. Alors, je ne dis pas, vous qui vous vous situez comme on dit "à l'interface" entre l'institution et la personne, dans la majorité des cas malgré tout vous tentez d'aider au mieux les gens, mais ce n'est pas forcément de la bonne intention de tous, et puis ça dépend peut être qui vous avez en face.

Il ne sert à rien de forcer, ça ne fait que prostrer la personne dans son mal. Il convient de voir qu'utiliser ce mal ne mène souvent pas à grand chose autre que de voir quelqu'un qui va cristaliser une rage intérieure, ça ne fait qu'attiser le sentiment de colère et de révolte, et bien évidemment ça aboutit sur des conséquences généralement addictives voire obsessionnelles. En effet, je signale que de placer dans un dispositif dit de réinsertion un système de sanction c'est forcément aller vers quelque chose de mauvais. Il est évident que la personne ne sera pas claire et à la limite biaisera un peu la réalité pour obtenir quelque chose qui d'ailleurs ne lui sert au bout du compte plus tellement à avancer. TOUTE L'ENERGIE de la personne vise simplement A GARDER ce qu'elle a quit à LUTTER contre l'idée de suspension, ça ne devient plus qu'une fin en soi, éviter la suspension. Mais dans sa prostration, la personne ne fera pas forcément les actions attendues, au contraire, elle peut même se mettre plus directement en danger.

Enfin, j'aimerais si possible obtenir certaines informations, notamment à propos du rmi et aussi des questions budgétaires mais je n'ai pas fini mon enquête, je vais voir par ailleurs d'abord à propos des budgets, ça doit être à la portée de tous.

Selon vous, la suspension (un outil comme un autre après tout ?) est-ce un outil qui fait avancer ? Pouvez-vous m'apporter votre point de vue ? Votre expérience ? Réflexion à propos ?

Merci de votre attention,
Thierry.

Thierry

Re: Le C.I du rmi...

Message non lu par Thierry » 06 avr. 2009 22:36

"En effet je fais le tour de ce statut qui m'intéresse bien même pour un cadre créatif, car je compte protéger mes travaux et les exploiter moi-même (propriété intellectuelle, paternité et droits d'exploitation) et j'avance dans mon processus de réflexion, à terme je me lancerai dans l'auto edition numérique.

Seulement je ne suis pas, dans un premier temps, absolument certain de me lancer d'abord dans cette aventure sans poser une activité qui m'assure l'indépendance, et donc dans ma tête ça turbine... un peu comme toi, vu mes antécédents dans le développement web, j'ai idée de reprendre cet aspect mais pas pour faire du site web directement.

En définitif, je pense m'accorder "6 mois de réflexion active" à ces différents aspects, "réflexion active" qui signifie réfléchir mais réaliser concrêtement, c'est à dire que je m'accorde un temps de tests in situ et je réajusterai mes objectifs en fonction du résultat et de mes réels besoins, envies.

En effet du côté "développement web" j'avoue, sans que ça me fasse hyper chier, que celà ne répond pas tellement de ma motivation profonde. Par contre côté écriture/dessins créativité diverse oui. Quelqu'un qui a un peu d'expérience me dirait sur le champ "zappe le web et fais de la créa" mais il me faut une entrée financière et le développement web peut m'y aider, cependant vois tu en action pour le dev web ça sera du lundi au mercredi et du jeudi au samedi la créa : mi temps l'un mi temps l'autre.

Est ce que c'est viable ? D'où les 6 mois de réflexion active in situ ! Peut être qu'au bout ça donnera quelque chose comme je fonce dans la création mais j'ai une volonté d'être "indépendant" et il me faut un soutien financier, chose possible avec l'activité web.

Dans un premier temps je me suis dis "fais les choses, réalise" parce qu'au pire, ainsi, j'aurai avancé et acquis des choses pour réajuster par la suite. Donc là je stoppe la réflexion et je passe à l'action !

En ce qui concerne le rdv j'étais très stressé, on a fait le point et je dois la revoir jeudi qui vient mais dans un autre endroit car au csd je ne peux plus vraiment (c'est en partie eux qui m'ont fait hospitaliser) elle c'est assistante sociale qui ne m'a jamais rencontré avant donc disons que ça renouvelle un peu la chose.

Pour ma part je trouve que l'auto-entreprenariat simplifie beaucoup la tâche des activités indépendantes et évite du coup de faire des choses non déclarées. Encore faut-il ne pas dépasser le plafond, en plus pour "les services" il est mis plus bas que pour la vente, je ne comprends pas pourquoi je trouve ça un peu con car pour ma part le développement web sera autour d'un service, enfin ce n'est pas grave. De toute façon je n'en suis pas encore à la déclaration de ce statut... pour la première phase atteinte, je verrai d'ici 6 mois et d'ici là voir certaines choses avec l'assistante sociale qui de toute façon très concrêtement parlant ne peut pas faire grand chose pour moi mis à part signer un contrat d'insertion sans doute basé sur "insertion sociale et culturelle" ou bien "réflexion à propos de création d'auto entreprenariat" enfin je vais voir.

L'important est que je continue de toucher le rmi quand même sans qu'il me fassent trop chier "oui mais vous comprenez il faut vous inscrire au moins à tel dispositif d'insertion, vous irez à des rdv, vous serez suivi et accompagné dans votre projet" quelque chose comme ça car ils aiment bien rendre les choses plus palables et officiels en te faisant passer pas des entreprises d'insertion qui te font chier plus qu'autre chose tout ce qu'ils font c'est percevoir une subvention de la collectivité avec une "attente de résultat" donc les projets comme les miens sont dans une démarche/parcours particulier qui ne répond pas aux attentes immédiates du marché donc on va m'expliquer gentillement que je devrais peut être penser à des choses plus en adéquation avec le marché tout ça pour qu'ils entrent dans leurs chiffres, eux... mais de ça, moi, j'en ai évidemment rien à "biiiip"..."

Thierry

Re: Le C.I du rmi...

Message non lu par Thierry » 07 avr. 2009 00:41

Note : merci à "Référente RMI" puisque pour jeudi dernier, vous m'avez permis de prendre un peu de recul vis à vis de ce que je comptais dire et du coup j'ai évité l'effet "chantage", il faut dire que comme je suis à la base "agoraphobe" de visu toute mon énergie passe un peu à la trappe, ça me donne un air doux, limite docile, ce que je ne suis pas, ce qui provoque frustration et entâche à ma bonne communication. Je travaille là dessus puisque je fais du "slam" en public (bars/cartonnerie/médiathèque), de temps en temps, ça m'aide.

amou95

Re: Le C.I du rmi...

Message non lu par amou95 » 08 avr. 2009 22:08

Bonjour Thierry,

C'était juste pour vous dire que si vous avez besoin de quelqu'un pour faire vos travaux de création, mon mari étant infographiste en CAE avec un salaire de misère, peut vous donner un coup de main.

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