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livrets 2 VAE aide soignant rédigés

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laure

Re: livrets 2 VAE aide soignant rédigés

Message non lu par laure » 09 févr. 2012 13:45

DESCRIPTION DE VOTRE EXPERIENCE ET DE VOS ACQUIS
PROFESSIONNELS

1- Votre expérience dans l'aide et l'accompagnement d'une personne dans les
actes de la vie quotidienne
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Vous parlez ici de votre expérience dans l'aide et l'accompagnement de personnes, y compris à domicile auprès de personnes ayant un certain degré d'autonomie. Il s'agit de l'aide apportée pour les soins (toilette, habillage, repas, élimination ou déplacement, ...) non pour le ménage ou les courses, ou pas uniquement. Il peut également s'agir de soins en établissement ou auprès de personnes plus dépendantes.

1 – Activités d'aide et d'accompagnement réalisées :

Quelles activités avez-vous fréquemment réalisées ? (toilette, habillage, repas, élimination ou déplacement, ...)
Régulièrement, j'effectue des toilettes, nursing, habillage et déshabillage, aide et services aux repas, aide à la mobilisation avec ou sans déambulateur, transferts, accompagnement et aide pour l'élimination, animation, aide et accompagnements aux sorties extérieures, réfection des lits.

Dans quel lieu ? (Quel type d'établissement ou de structure)
A l'Hôpital de Sainte-Croix, Centre de soins et de Santé Communautaire, dans la section division C dans les services de gériatrie et dans celui de psychogériatrie.

Quels types de personnes avez-vous aidé ?
J'ai aidé des personnes âgées présentant des déficiences psychiques et physiques dues à l'age ou dues à des pathologies physiques ou psychiques associées, des patients atteints de démences types Alzheimer, Parkinson, Schizophrène.

2 – Dans votre expérience, choisissez deux situations ou vous avez accompagné des personnes pour la toilette, l'habillage, le repas, l'élimination et le déplacement.

Situation 1 :
Décrivez la situation : J'effectue une prise en charge pour une toilette complète au lit.
Qui était la personne aidée ?(Par exemple son age, sa culture, ses habitudes, ...)
Mme X. est âgée de 90 ans, mariée, retraitée, ancienne profession : secrétaire, de religion protestante, frileuse, pudique, début de rétraction des mains, Mme X. pèse 85 kilos, présente une pathologie type démence frontale, ancienne alcoolique, Mme X. ne peut plus s'exprimer, mais comprend ce que l'on lui dit, Mme X. est incontinente urinaire et fécale. Mme X. n'a plus sa mobilité mais à conservé sa verticalisation. Nous avons installées des barrières au lit de Mme X. afin d'éviter tout risque de chutes.
Dans quel endroit étiez-vous ? Étiez-vous seule ou avec d'autres ?
J'effectue seule la toilette de la patiente, dans sa chambre équipée d'un lavabo, puis avec une collègue pour le transfert lit-fauteuil.

Quelle aide avez-vous apportée à la personne ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.
Tout d'abord, je me lave les mains, les rince et les sèche, je frappe à la porte de la chambre de Mme X., afin de la prévenir de ma venue. Dans la chambre, je salue la patiente et vérifie que la fenêtre est fermée. Je préviens la personne des soins que je vais effectuer. Je mets la présence. Je fais choisir ses habits, et l'aide dans son choix, au besoin. Comme je sais que Mme X; est très pudique, tout au long des soins, je lui parle aussi de la vie au village, des actualités...
Je vérifie l'état de la protection et, si elle est souillée de selles, selon les habitudes du service, j'enlève la protection et procède à une petite toilette avec des gants à usage unique et avec du papier toilette et de la mousse nettoyante et remets un linge sous ses fesses. J'enlève mes gants et me lave les mains. Je prépare le matériel pour l'organisation de la toilette : 2 linges, 2 gants de toilettes, ma bassine, le savon, la crème hydratante, le pévaryl poudre. Je m'assure que la température de l'eau convient à la patiente. Je remonte la potence et la sonnette du lit, afin de ne pas se cogner lors de la toilette.
Je commence la toilette en m'assurant que la température de l'eau convient à la patiente. Je commence par la toilette du visage par les yeux, en n'utilisant pas de savon. Après avoir lavé, rincé le visage et les oreilles de la patiente, je l'invite et l'encourage à se sécher le visage. Puis, j'enlève délicatement la chemise de nuit, pose son grand linge de bain sur le torse, le découvre au niveau du bras situé le plus loin de moi et je lave, rince et sèche le bras. Puis, je remets le linge de bain sur son bras lavé, découvre l'autre bras et je lave, rince et sèche l'autre bras. Je procède avec délicatesse, en raisons des rétractions des membres. Je suis vigilante au niveau des aisselles et des plis des coudes et des mains, en pensant à bien sécher méticuleusement, afin d'éviter les mycoses et la macération. Je continue par le torse et reste vigilante au niveau des plis sous les seins. Je mets la petite chemise à la patiente. Je recouvre le torse de la patiente du grand linge de bain afin que Mme X. n'ai pas froid et pour respecter sa pudeur. Ensuite, je lave les jambes et les pieds. Je recouvre du drap les jambes de la patiente. Après avoir mis des gants à usage unique, je procède à la toilette intime minutieuse, avec le même gant. J'effectue la toilette intime d'avant en arrière et suis vigilante aux plis inguinaux, puis, je remets une protection. Je recouvre la patiente de son duvet et je remonte la barrière du lit.
Après avoir changé l'eau, évacué le linge et le gant, jeté mes gants à usage unique, je reprends un linge et un gant propre.
Pour la toilette du dos, j'invite la patiente à se tourner sur le coté en se tenant à la barrière montée du coté opposé, je lave, rince et sèche soigneusement le dos, puis, je remets le grand linge de bain sur la patiente. Ensuite, je mets des gants à usage unique. Pour la toilette du siège, du bas en haut, je reste vigilante aux plis inter fessiers. Tout au long de la toilette, j'ai observé l'état de la peau. Après avoir enlevé mes gants, j'effectue un effleurage au niveau des points d'appui, ainsi qu'un hydratation au lait de toilette, je remets la protection. Je réinstalle la patiente sur le dos, puis procède à l'effleurage et à l'hydratation des bras et des jambes de la patiente. Je mets du Pévaryl poudre, selon prescription médicale, à l'intérieur des mains de la patiente. Je commence à habiller Mme X. au lit, le bas du corps. Avec l'aide d'une collègue, nous installerons la résidente dans son fauteuil. Une fois, Madame X. installée dans son fauteuil, je termine l'habillage, je l'installe devant son miroir, je mets un linge sur ses épaules et l'invite à se coiffer. Je l'encourage au besoin. Je l'assiste et coiffe derrière la tète, si la patiente n'a pu le faire. Je nettoie le peigne de Mme X., me lave les mains, lui enlève le linge et l'évacue, et accompagne Mme X. au petit-déjeuner servis dans la salle à manger. Puis, je lave et désinfecte la bassine, range et nettoie le matériel utilisé, je transmets les informations reçues oralement et par écrit dans le dossier d'accompagnement. Après le petit-déjeuner, j'accompagne Mme X. dans sa chambre devant le lavabo, l'aide au brossage des dents, en lui ayant préparé sa brosse à dents, son dentifrice et son linge à portée de mains.

Pourquoi avez-vous procède ainsi ? A quels besoins souhaitiez-vous répondre ?
J'ai effectué une toilette au lit car Mme X. est de forte corpulence, afin de mieux laver,sécher et surveiller ses plis cutanés, de plus, Mme X. présente des difficultés à la mobilisation.
J'ai répondu aux besoins d'être propre, et, ainsi, a respecter sa dignité.

Qu'est-ce qui vous a semblé important sur le plan de l'hygiène ? Qu'est-ce qui semblé important pour respecter la personne ?
Sur le plan de l'hygiène, il m'est apparu important de me laver les mains en respectant le protocole de lavage des mains, de mettre de gants à usage unique pour la toilette intime, de changer de protection, de respecter le sens de la petite toilette d'avant en arrière, de changer d'eau, de gants, de linge, d'effectuer un lavage de la bassine, de nettoyer l'environnement, de veiller à hydrater la peau pour le bien-être quotidien de la personne et protéger ses téguments, j'ai veillé au besoin d'être propre, de sentir bon j'ai été vigilante à bien laver et sécher les plis du corps et ainsi qu'au niveau des articulations. Pour la prévention des escarres, j'ai effectué un effleurage et une hydratation de la peau ; Pour le respect de l'hygiène et du confort de la patiente, pour moi, il est important de ne pas commencer la toilette lorsque la patiente est souillée par des selles.
Pour le respect de la personne, il m'est paru important de veiller au respect de sa pudeur et de son intimité en la couvrant entre chaque étape et après la toilette. Mme X. étant frileuse, j'ai veillé à fermer la fenêtre si celle-ci était entrouverte, à vérifier la température du radiateur, j'ai respecté les choix de la patiente pour la température de l'eau, pour le choix de ses vêtements.
Pour le respect de la personne, je la salue et me présente, de plus, j'ai eu une communication adaptée en regard de sa démence.

Avez-vous essayé de développer les capacités et l'autonomie de cette personne ?
J'invite la patiente à se sécher le visage, dans le but d'essayer de garder encore un peu d'autonomie.
Avez-vous observé une évolution dans la situation de la personne ?
Malgré une rétraction des mains, je l'encourage et l'invite à s'essuyer le torse et le visage, en fonction de son état ce jour là, en agissant ainsi, je conserve l'autonomie de la personne. Parfois,la patiente prend seule l'initiative de prendre le linge afin de s'essuyer seule, dependant, je n'ai pas observé d'évolution dans la situation.

Situation 2 :
Décrivez la situation : Accompagnement pour le maintien de la fonction de l'élimination.
Qui était la personne aidée ? (Par exemple son age, sa culture, ses habitudes, ...)
Monsieur J. est âgé de 92 ans, pèse 90 kilos, retraité, exerçait la profession de postier, veuf, a 3 filles. Monsieur J. est atteint de la maladie d'Alzheimer, présente une démence spacio-temporelle, est parfois violent et agressif. Mr J. aime rester seul, couché, dans sa chambre ou il a ses repères. Mr J. n'aime pas être dérangé. Mr J. est incontinent urinaire et fécal. Mr J. est autonome à la mobilisation.

Dans quel endroit étiez-vous ? Étiez-vous seule ou avec d'autres ?
J'étais seule avec le patient, dans sa chambre, afin de l'accompagner aux toilettes qui se situent dans le couloir.

Quelle aide avez-vous apportée à la personne ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.
Les mains lavées, rincées et séchées, je frappe à la porte de la chambre de Mr J. et attends qu 'il me dise d'entrer. J'arrive avec le sourire en le saluant et en me nommant. Je me mets en face de lui et, avec des mots simples, des phrases courtes, faciles à comprendre, en accrochant le regard, je lui propose de l'accompagner aux toilettes. Souvent, le patient refuse, alors, suite à une décision d'équipe, je le laisse couché, et dois repartir. Après quelques minutes, je renouvelle mon approche, reviens dans la chambre et répète les mêmes phrases, je reste calme, lui réexplique le but de ma venue. Quand Mr J. a accepté de me suivre, je reste à ses cotés, lui indique le chemin, l'invite à me suivre aux toilettes situées dans le couloir, lui dit que je vais rester avec lui. Aux toilettes, je lui montre ou se trouvent les w.c., mets des gants à usage unique, lève le battant, aide ou encourage Mr J. a baisser ses pantalons et ses culottes. Je veille aussi a ce que Mr J. n'urine pas à coté des w.c. Le félicite, l'encourage, parfois, j'ouvre le robinet du lavabo et le bruit de l'eau qui coule fait uriner Mr J. Ensuite, je lui demande si il veut s'asseoir sur les w.c. afin d'aller à selles. Je baisse le battant et laisse le patient aller a selles, mais reste à ses cotés, pour éviter qu'il ne soit perdu. Puis je lui donne du papier toilette, l'invite à s'essuyer, l'encourage, le félicite, l'essuie moi-même au besoin, toujours avec mes gants à usage unique. Puis,j'enlève mes gants à usage unique, me lave les mains. Je lui explique comment remonter ses culottes et ses pantalons, l'encourage, l'aide au besoin. L'invite à se laver les mains, l'encourage, lui donne du savon, le laisse se laver les mains, je lui prépare aussi du papier essuie-tout et la poubelle à sa disposition.

Je raccompagne Mr J. dans sa chambre. Mr J. veut se recoucher, donc, je dois veiller à ce qu'il soit bien installer dans son lit, et je vérifie l'exposition solaire du résident afin qu'il n'ait pas une surexposition solaire, pour son confort.

Pourquoi avez-vous procédé ainsi ? A quels besoins souhaitiez-vous répondre ?
J'ai souhaité répondre au besoin d'élimination de Monsieur J. par conséquent à ses besoins d'hygiène, de confort, de sentir bon, d'être propre, au respect de l'image du patient dans la société, ce qui est valorisant pour une personne souffrant de la maladie d'Alzheimer, je valorise également les compliments. En raison de sa démence spacio-temporelle, j'ai re situé le patient, lui ai indiqué les toilettes, les w.c., le lavabo, suis restée en permanence à ses cotés.

Qu 'est-ce qui vous a semblé important sur le plan de l'hygiène ? Qu'est-ce qui vous a semblé important pour le respect de la personne ?
Pour l'hygiène de la personne, c'est à moi de veiller à accompagner régulièrement le patient aux toilettes, à heures fixes, afin d'éviter qu'il ne soit mouillé. Je pense aussi à mettre des gants à usage unique pour l'aide à l'élimination, puis à me laver les mains avant et après le soin. Je pense au lavage des mains du patient.
Pour le respect de la personne, je le salue,sourie, me présente, le recadre, lui explique le but de ma visite, l'accompagne tout au long du soin, reste à ses cotés afin qu'il ne soit pas perdu, je n'insiste pas lors d'un éventuel refus de sa part pour l'accompagnement aux toilettes, afin d'entrer en conflit avec le patient, je reste calme.
Avez-vous essayer de développer les capacités et l'autonomie de cette personne ?
Avez-vous pu observer une évolution dans la situation de la personne ?
J'ai pu développer les capacités et l'autonomie de cette personne en l'inviter à faire seul, le fait d'enlever ses culottes et pantalons, en lui expliquant clairement et simplement, en l'encourageant et en le félicitant. Cependant, je n'ai observé aucune évolution dans la situation de Mr J.

Au travers de ces différentes situations, quelles ont été les difficultés rencontrées et les points positifs ? Qu'avez-vous appris ?
J'ai rencontré la difficulté d'entrer en communication avec le patient. J'ai appris à connaître son comportement et à m'y adapter, à respecter ses réticences. J'ai appris qu'en n'insistant pas, pour ne pas mettre en colère le patient, qu'en revenant ultérieurement, le patient accepte ma proposition. J'ai appris à adapter ma communication par rapport à la personne, en employant des phrases simples, courtes, faciles à comprendre, j'ai reformulé ma phrase au besoin, j'ai appris également à m'adapter à son rythme.















2- Votre expérience d'observation et de mesure de l'état d'une personne
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Il s'agit de parler de votre expérience de mesure des paramètres vitaux.

1- Observation de l'état clinique d'une personne et mesures réalisées :

Quels paramètres vitaux ou signes avez-vous mesurés ou observés fréquemment ? (température, diurèse, fréquence cardiaque, fréquence respiratoire, poids, taille, état de la peau et des muqueuses, signes de détresse et de douleur)
Pourquoi ? (En lien avec quel risque ?)
Avec quels outils ? Quelles courbes de surveillance avez-vous réalisées ?

Je sais prendre la température axillaire, inguinale, frontale, buccale, tympanique, annale avec les thermomètres appropriés, pour la prévention et la surveillance de l'apparition d'un risque d'infection,
Je sais prendre les pulsations d'un patient si la personne est essoufflé.
Je sais prendre la tension artérielle d'un patient afin d'observer ses paramètres vitaux.
Je sais observer les muqueuses et l'état de la peau, afin de déceler toute rougeurs, plaie, ou début d'escarre, j'utilise les échelles de Norton ou Braden.
Je sais observer et détecter tout changement de comportement chez une personne démente, et éviter l'aggravation de ce comportement, tout changement de comportement peut nous faire penser à une douleur non-exprimée,
Je sais faire une évaluation de la douleur, grâce à ma formation « tous contre la douleur » suivie dans mon établissement ; J'effectue des évaluations douleur à l'aide de ma réglette graduée, de plus, j'effectue des observation, en équipe sur la grille doloplus 2 sur des patients semiconscients, inconscients ou déments.
Je sais remplir une grille de Mini-Mental Status (M.M.S.), afin surveiller le niveau mental de la personne, remplir une grille d'observation GDS, et une grille d'évaluation de l'humeur.
Je sais remplir une grille d'observation de l'équilibre alimentaire chez la personne, à l'aide de la grille (M.M.A.), afin de déceler tout trouble de l'alimentation, afin d'ajouter un complément d'alimentation protéinique dans son alimentation, afin d'éviter tout risque de chutes, tout risque d'escarre et tout risque d'altération des téguments.
Je sais remplir un bilan hydrique, afin d'éviter à la personne soignée, tout risque de déshydratation.
Je sais observer une diurèse, avec ou sans poche urinaire, noter sa quantité, afin d'éviter au patient tout risque de rétention d'eau ou de globe vésical ; Je sais également pratiquer une bandelette urinaire, afin de détecter tout risque d'infection urinaire.
Je sais observer l'état des selles, le noter dans le dossier d'accompagnement, dans son diagramme
; Je sais également pratiquer une culture de selles (combur test), afin de surveiller tout risque de sang dans les selles (méléna), ou d'infection de l'intestin.

Dans quel lieu ? (Quel type d'établissement ou de structure ?)
A l'Hôpital de Sainte-Croix, Centre de soins et de Santé Communautaire, dans la section division C dans les services de gériatrie et dans celui de psychogériatrie.

Auprès de quels types de personnes, patients ?
J'ai aidé des personnes âgées présentant des déficiences psychiques et physiques dues à l'age ou dues à des pathologies physiques ou psychiques associées, des patients atteints de démences types Alzheimer, Parkinson, Schizophrène.




2- Choisissez deux situations dans lesquelles vous avez identifié un changement d'état de la personne ou un risque :

Situation 1 :
Décrivez la situation : Changement de protection chez une personne souffrant de démence.

Qui était la personne auprès de laquelle vous êtes intervenu ? Quel était son état (par exemple, sa maladie,...)
Mme P. est âgée de 83 ans, pèse 51 kilos, est autonome à la marche, est atteinte de la maladie d'Alzheimer, Mme P. présente de très grands troubles d'élocution, la patiente est incontinente urinaire et fécale, la patiente est dans notre service depuis 6 ans, Mme P. est autonome à la mobilisation. Mme P. mange et boit seule. Pour éviter tout risque de chute, nous remontons les barrières du lit de la patiente, suivant Ordre Médical.

Dans quel endroit étiez-vous ? Étiez-vous seule ou avec d'autres ?
J'étais seule avec la patiente, dans sa chambre, dans le service de psychogériatrie.

Quelles observations ou mesures avez-vous réalisées ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.
Lorsque j'arrive dans la chambre de Mme P. afin de la lever du lit, après sa sieste, j'observe que Mme P. présente des signes de détresse, d'agitation, d'angoisse et de douleur, en effet, le visage le Mme P. est crispé, rouge, je remarque qu'elle a chaud, qu'elle transpire, qu'elle est moite, de plus, sa langue est sèche, d'où un risque de déshydratation. Je lui donne à boire. Je rassure Mme P. et vais chercher un thermomètre tympanique, afin de prendre la température. Mme P. a de la température : 38 5°, il y a donc un risque infectieux et un risque de déshydratation. Je mets des gants à usage unique , vérifie l'état de la protection, observe que celle-ci est souillée d'urines mal odorantes et foncées.. Je procède à une toilette intime avec un gant, un linge, une bassine d'eau tiède. Puis, j'enlève mes gants, me lave les mains et les désinfecte. Je prends une bandelette urinaire et prépare une chaise percée, avec son seau désinfecté. Je baisse la barrière du lit, du coté de la chaise percée et aide Mme P. A se lever, afin de l'installer sur la chaise percée. Je lui explique qu'il faut uriner dans la chaise percée afin que je puisse pratiquer à un examen d'urines. Je prends une bandelette urinaire. Je me désinfecte les mains,mets des gants à usage unique. Quand le premier filet d'urine commence à couler, je mets la bandelette urinaire sous ce filet d'urine, sans toucher l'intimité de la patiente. Lorsque l'urine à couler sur cette bandelette, je la dépose sur un haricot désinfecté. J'enlève mes gants à usage unique, me lave les mains, les désinfecte. Je propose à la patiente si elle désire se recoucher car il peut avoir un risque de fatigue dut à l'infection. Je l'installe au bord du lit, lui donne à boire et l'installe confortablement dans son lit, lui remonte les barrières. Je vérifie si la bandelette urinaire est positive. Cette dernière est positive, il y a une infection urinaire. Je rassure la patiente, la rafraîchit au besoin, lui laisse la bouteille d'eau et un verre rempli à sa disposition. Puis, je peux effectuer un contrôle de la douleur avec la grille Doloplus 2 en équipe, je vais avertir l'infirmière du service, puis noter les informations physiques et pschychiques de Mme P. dans le dossier d'accompagnement. Je respecte le protocole d'incontinence urinaire.

Avez-vous observé des éléments particuliers montrant une détresse, une douleur, quelque chose d'anormal ? Quel était le risque ?
J'ai remarqué la patient avec un visage crispé, montrant une douleur ou une gène observé par la grille d'évaluation Doloplus 2.
J'ai remarqué le visage de la patiente rouge et chaud, son corps chaud et moite, en transpiration, montrant une hyperthermie, démontrée par la prise de température.
J'ai remarqué des urines mal odorantes et foncées présentant un risque d'infection urinaire, démontré par la bandelette urinaire.
J'ai observé une déshydratation de la personne, en regardant sa langue sèche, je réhydrate la patiente en lui donnant à boire.

Qui avez-vous alerté ? Quelles informations avez-vous transmises ?
J' avertis l'infirmière oralement ensuite, j'inscris dans le dossier de soins l'état de la patiente concernant la déshydratation, de la douleur Doloplus, de l'état de fatigue, l'angoisse, la détresse psychique de Mme P.; de la couleur et odeur des urines, de la bandelette urinaire positive (leucocytes positifs et nitrites positifs) et la température sur le diagramme.
Situation 2 :
Décrivez la situation : Réalisation de soins de confort.
Qui était la personne auprès de laquelle vous êtes intervenu ? Quel était son état (par exemple, sa maladie, ...)
Mme X. est âgée de 78 ans, veuve, de petite corpulence, est atteinte de la maladie d'Alzheimer, alitée et fiévreuse depuis deux jours, suite à une grippe. Depuis que Mme X. est alitée, elle présente une diminution de l'appétit et de l'hydratation.

Dans quel endroit étiez-vous ? Étiez-vous seule ou avec d'autres ?
J'étais avec une collègue, dans la chambre de Mme X.
Quelles observations ou mesures avez-vous réalisées ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.
Avec ma collègue, nous avons effectué des massages par effleurement, sur les points d'appuis de Mme X., repris la température avec un thermomètre tympanique qui nous a indiqué une température de 39°1, changé la chemise de nuit humide, changé les draps si nécessaire, donné à boire. J'ai établi un bilan hydrique et un doloplus. Lors d'hydratation de la peau, j'ai remarqué une rougeur relative à un début d'escarre, stade 1, au niveau de l'omoplate gauche. Nous avons positionné la patiente sur le coté droit, à l'aide de coussins de positions. Nous effleurons délicatement l'omoplate avec de l'Escarine(huile oxygénée), puis remontons les barrières du lit. Nous mettons en place l'échelle de Norton afin de mieux surveiller l'état de Mme X.

Avez-vous observé des éléments particuliers montrant un signe de détresse, une douleur, quelque chose d'anormal ? Quel était le risque ?
Mme X. est atteinte de la maladie d'Alzheimer, ne peut plus s'exprimer correctement et n'a plus le réflexe de bouger suite à sa fatigue et à sa démence ; La patiente est alitée, de petite corpulence, présente des signes de perte d'appétit, de déshydratation, présente de la fièvre, elle transpire : tous ces signes m'indique qu'il y a un risque d'escarre. Je peux pratiquer une échelle de Norton ou de Braden. Lors des soins de confort et de bien-être de la personne, je peux observer l'état des téguments et faire face à un éventuel risque de début d'escarre.

Qui avez-vous alerté ? Quelles informations avez-vous transmises ?
Nous avons alerté l'infirmière, transmis les informations, inscrit dans le dossier de soins : L'escarre de stade 1, au niveau de l'omoplate gauche ; La mise en place de l'échelle de Norton pour la surveillance ; L'effleurage effectué, ainsi que l'hydratation de la peau ; Le changement de position avec latéralisation sur le coté droit avec des coussins de position. La mise en place d'un bilan hydrique, la température sur le diagramme, et le doloplus effectué.
Au travers de ces différentes expériences, quelles ont été les difficultés rencontrées et les points positifs ? Qu'avez-vous appris ?
Par rapport aux démences des patients et à une difficulté d'entrer en communication avec eux, j'ai du être attentive à tous les signes de détresse, de douleur, car ces patients ne peuvent exprimer ni leur douleur, ni leur gène, ni leur état ; C'est à moi de détecter et à être attentive à tous ces signes. De plus, le patient dément ne peut pas toujours se mobiliser face à ses douleurs.
Il me paraît important de bien connaître, observer et étudier le comportement des patients déments, concernant leur détresse, car ces patients ne peuvent l' exprimer.

3 – Votre expérience de réalisation de soins dans un contexte médicalisé
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Il s'agit de parler de votre expérience de soins dans un contexte médicalisé (patients atteints de pathologie / situation nécessitant la prise en compte d'appareillages et matériels d'assistance médicale)

1 – Soins réalisés :

Quels types de soins avez-vous réalisés régulièrement dans ce contexte ? (soins liés à l'hygiène corporelle et au confort, à l'alimentation, à l'élimination, au sommeil et aide de l'infirmière à la réalisation de soins, ...)
Donner des exemples concrets et précis.

Soins réalisés :
toilette intime d'une personne porteuse d'une sonde urinaire,
toilette d'une personne porteuse de sonde gastrique,
toilette de patient ayant une déficience respiratoire, sous oxygène,
toilette et soins de patient en fin de vie,
soins de bouche aux patients en fin de vie,
aide à l'infirmière aux soins mortuaires,
pose d'atelle,
pose de corset,
aide à la kinésithérapeute au premier levé d'une personne opérée,
mise à disposition de matériel, compresses, produits, nécessaire à l'infirmière pour la pose d'un pansement ou un soins infirmier,
aide à l'infirmière pour la pose d'un pansement d'une personne opérée ou ayant une escarre,
aide à l'infirmière à la prise de sang,
habillage et déshabillage d'un patient sous oxygène ou sous perfusion,
pose de bas de contention,
aide à la prise de médicaments.

Dans quel lieu ? (Quel type d'établissement ou de structure)
A l'hôpital de Sainte-Croix, au services de gériatrie et de psychogériatrie.

Quels types de personnes avez-vous soigné ?
J'ai soigné des personnes handicapées mentales dépendantes, des personnes âgées atteintes de pathologies type Alzheimer, Parkinsoniennes, schizophrènes, en soins palliatifs, de personnes âgées autonomes, semi-autonomes et dépendantes.

2- Choisissez deux situations de soin pour lesquelles vous avez eu à vous adapter à l'état de santé des patients dans des contextes médicalisés (patients atteints de pathologie/situations nécessitant la prise en compte d'appareillage et matériels d'assistance médical)

Situation 1 :
Décrivez la situation : toilette intime au lit d'une patiente porteuse de sonde urinaire.

Qui était le patient auprès duquel vous êtes intervenu ? Quel était son état pathologique ?
Mme O., âgée de 86 ans, célibataire, vivait seule dans un hameau, patiente atteinte de la maladie d'Alzheimer. Mme O. est incontinente urinaire et présente une allergie aux protections. La pose d'une sonde urinaire a été effectué depuis 3 semaines. Cette personne est mal-entendante et agressive, physiquement et verbalement. Mme O. aime rester seule et ne pas être dérangée. Mme O. est autonome à la marche.
Dans quel endroit étiez-vous ? Étiez-vous seule ou avec d'autres ?
J'étais seule avec la patiente, dans sa chambre, au service de psychogériatrie.


Quel soin avez-vous réalisé ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.
Je prépare un environnement calme et mon matériel, je me lave et désinfecte les mains. Je mets des gants à usage unique. Calmement, je me mets en face de la patiente et lui explique, par des mots simples, par des phrases courtes, que je vais effectuer sa toilette intime. Je vérifie si elle a bien compris. J'effectue la toilette intime, délicatement, d'avant en arrière, afin de ne pas transmettre de germes vers le méat urinaire. Je lave également le tuyau de la sonde depuis le méat urinaire à l'extérieur, je rince et sèche. Je demande à Mme O. de lever la jambe gauche afin d'enfiler le filet de maintien de la sonde. Je l'encourage, la félicite. Délicatement, j'installe le filet de maintien de la sonde le long de la cuisse de Mme O. Je mets le sac urinaire dans ce filet, je vérifie que le tuyau n'est pas « coudé », je vérifie également que la poche urinaire est bien installée, sans plis. Je surveille que le robinet de la poche ne touche pas le genou, afin d'éviter un frottement lors de la marche. Tout au long de la toilette et du soin, j'observe une communication adaptée à la pathologie de la patiente. J'explique à la patiente la raison du port de cette sonde urinaire et sa nécessité, vérifie que Mme O. a bien compris. J'explique également à la patiente qu'elle ne doit pas tirer sur sa sonde, vérifie qu'elle a bien compris.

Comment avez-vous organisé votre soin en fonction de l'état de la personne ? Quel matériel avez-vous choisi et utilisé ? Pourquoi ?
J'ai pensé à préparer mon matériel, j'ai adopté ma communication au regard de la pathologie de la patiente. Pour plus d'efficacité j'ai effectué le soin de la patiente dans son lit, lit monté à ma bonne hauteur.

Qu'est-ce qui vous a paru important pour l'efficacité du soin ? Pour adapter le soin à l'état de la personne ?
Pour l'efficacité du soin, j'ai préparé mon matériel, un environnement calme et j'ai adopté une communication avec des phrases courtes, faciles à comprendre, je me suis mis en face de la personne, à l'écoute.
Pour l'efficacité du soin, je procède à la toilette intime au lit.

Qu'est-ce qui vous a paru important pour le confort de la personne soignée ?
Pour son confort, j'ai veillé à ce que le tuyau du sac urinaire ne soit pas coudé, j'ai veillé à ce que la poche soit installée correctement et j'ai veillé à ce que le robinet du sac urinaire ne pose pas sur le genou, afin d'éviter toute friction.
Pour le confort de la personne soignée, j'ai su, en fonction de sa maladie d'Alzheimer, adapter une communication adaptée. De plus, suite à son handicap d'audition, je me suis mis en face de la personne, j'ai bien articulé, j'ai parlé assez fort, j'ai reformulé au besoin.
J'ai préparé un environnement calme dans sa chambre, j'ai su adopté également un comportement calme, sans stress, à l'écoute, disponible pour la patiente.
Pour éviter un risque traumatique de la patiente, il est nécessaire d'adapter une communication adaptée.
Qu'est-ce qui vous a paru important sur le plan de l'hygiène et la sécurité ? Par rapport à quels risques ?
J'ai respecté l'hygiène de la personne, par la toilette intime de haut en bas ainsi que pour la toilette du tuyau de la poche urinaire, je me suis lavé les mains, désinfecté et mis des gants à usage unique.
Afin d'éviter une blessure sur le genou, je prend soin de mettre le robinet de la poche urinaire en-dessous ou au-dessus du genou. J'ai effectué la toilette du tuyau du méat vers l'extérieur.
Pour une meilleure sécurité, il est nécessaire d'adapter une communication adaptée, afin que la patiente comprenne le soin effectué.


Situation 2 :

Décrivez la situation : Pose de bas de contention et aide au lever

Qui était le patient auprès duquel vous êtes intervenu ? Quel était son état pathologique ?
Monsieur M. est âgé de 78 ans, est atteint de démence type Alzheimer, son poids est de 87 kilos, il souffre d'insuffisance cardiaque et de chutes de tension artérielles fréquentes. Se déplace en fauteuil roulant.

Dans quel endroit étiez-vous ? Étiez-vous seule ou avec d'autres ?
A l'hôpital de Sainte-Croix, à l'étage de psychogériatrie, avec une collègue, dans la chambre du patient après sa toilette.

Quel soin avez-vous réalisé ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.
Je prépare le matériel : bas de contention, talc, lit à hauteur, fais de la place au niveau de l'environnement. Je préviens le patient que ma collègue et moi-même allons lui poser ses bas de contention et l'aider à se lever ensuite. Je vérifie si il a bien compris, reformule ma phrase si nécessaire. Le patient est couché sur le dos. . J'ai veillé à ce que les jambes du patient soient bien essuyées après la toilette pour un meilleur confort du patient lors de la pose des bas de contention et pour la préservation des téguments. Selon les habitudes du service, je talc les jambes afin que les bas glissent mieux sur la peau des jambes du patient. Je passe sur le pieds un embout en soie, puis, je mets des gants en vinyle. J'introduis ma main à l'intérieur du bas jusqu'au niveau du talon. Je le saisi bien au centre et retourne le bas jusqu'au niveau du talon. J'introduis alors le pieds du patient à l'intérieur du bas et positionne correctement le talon au centre de la poche du talon. J'ajuste les orteils, afin qu'ils dépassent légèrement du bas. Je retourne et fais glisser progressivement le bas le long de la jambe. Ma collègue porte la jambe. Je glisse le bas jusqu'à la cuisse puis refait de même avec l'autre jambe. Je vérifie qu'il n'y ait pas de plis et qu'il ne soit pas trop tendu. J'informe Monsieur M. que nous allons l'aider à se lever. Doucement et délicatement, avec l'aide de ma collègue, nous asseyons le patient au bord du lit baissé. Comme Monsieur M. a parfois des chutes de tensions, je demande au patient si la tète lui tourne. Je vérifie que les pieds de Monsieur M. touchent et soient bien à plat sur le sol. Je lui demande de lever les yeux, de ne pas regarder parterre, et de bien respirer. Nous prévenons au patient que nous allons l'aider à se lever. De chaque coté du patient et lentement, nous aidons Monsieur M. à se lever et l'installons dans son fauteuil roulant.

Comment avez-vous organisé votre soin en fonction de l'état de la personne ? Quel matériel avez-vous choisi et utilisé ? Pourquoi ?
Pour effectuer la pose de bas de contention, il faut que le patient soit allongé, depuis au moins 20 minutes. Le patient était couché dans son lit.
En fonction de l'état de la personne et de son poids, j'ai effectué ce soin avec l'aide d'une collègue.
J'ai préparé l'environnement, fais de la place dans la chambre afin d'éviter tout obstacles lors du transfert du patient.
J'ai mis des gants en vinyle et un embout en soie, afin de ne pas abîmer les bas de contention.
J'ai mis du talc afin que le bas glisse sur la peau.
J'ai bien expliqué au patient le soin apporté.







Qu'est-ce qui vous a paru important pour l'efficacité du soin ? Pour adapter le soin à l'état de la personne ?
Pour l'efficacité du soin, le patient était allongé, pour la pose des bas de contention, et que ces bas ne présentent pas de plis, ni qu'ils soient trop tendus.
Pour l'efficacité du soin, j'ai demandé l'aide d'une collègue pour surélever la jambe.
J'ai veillé à bien expliquer les gestes effectués au patient, et vérifié si il avait compris, ai reformulé ma phrase au besoin, au regard de sa pathologie.
J'ai veillé à lever le patient doucement afin qu'il n'ait pas de chute de tension, « lever les yeux, lever la tète, bien respirer profondément, pieds posés bien à plat au sol ».

Qu'est-ce qui vous a paru important pour le confort de la personne soignée ?
Pour le confort de la personne soignée, j'ai veillé à adopter un environnement calme et j'ai dégagé la chambre pour avoir de la place lors du transfert du patient.
Pour le confort du patient, j'ai bien expliqué les gestes qui allaient être effectué et vérifié si il avait compris, afin de le mettre en confiance.
Pour son confort, ma collègue a surélevé sa jambe, il n'avait pas d'effort à effectuer.
Pour son confort, avec ma collègue, nous avons effectué nos gestes en douceur, dans le calme et en coordination.
J'ai veillé à lever le patient doucement afin qu'il n'ait pas de chute de tension, « lever les yeux, lever la tète, bien respirer profondément, pieds posés bien à plat au sol ».

Qu'est-ce qui vous a paru important sur le plan de l'hygiène et la sécurité ? Par rapport à quels risques ?
Sur le plan de l'hygiène, j'ai vérifié que les jambes du patient soient bien sèches, après sa toilette, j'ai vérifié à ce qu'il n'y ait pas de plis des bas sur la peau, afin de protéger les téguments.
Je mets le lit à hauteur afin de préserver mon dos et celui de ma collègue. Sur le plan de la sécurité, je demande l'aide d'une collègue pour lever le patient, afin de préserver notre dos.
Je baisse le lit pour que le patient pose ses pieds bien à plat au sol, afin qu'il n'ait pas de vertiges.
Afin de protéger les bas de contentions, j'effectue la pose avec des gants vinyle et un embout en soie.
J'ai dégagé et fais de la place dans la chambre du patient, afin que nous ne soyons pas gênés lors du transfert.

A travers de ces deux expériences, quelles ont été les difficultés rencontrées et les points positifs ?
Qu'avez-vous appris ?
Il est parfois difficile d'entrer en communication avec une personne mal-entendante ou atteinte de démence type Alzheimer.
Grâce à ma formation interne dans le service de psychogériatrie, grâce à l'infirmière responsable de l'étage et à l'infirmière-cheffe, j'arrive à entrer en communication avec des patients souffrant de troubles psychologiques, de troubles du langage, de troubles de l'audition. Je pense qu'il est important de faire de l'écoute active, de reformuler mes phrases, d'être à l'écoute du malade et d'être disponible.










4-Votre expérience de l'installation et de mobilisation des personnes
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Il s'agit de parler de la façon dont vous installez la personne dans son lit, son fauteuil, à la toilette,..., et de la façon dont vous aidez la personne à marcher et à se déplacer.

1 – Activités d'installation et de mobilisation réalisées :
Quelles installations avez-vous réalisées au cours de votre expérience professionnelle ? Quelle aide aux personnes pour un déplacement ou pour la marche ?
Donnez des exemples précis.

-J'effectue les transferts de personnes hémiplégiques, tétraplégiques.
-J'installe ces personnes à table.
-J'aide à la marche une personne avec déambulateur.
-J'effectue les transferts et mise au lit et lever d'une personne ayant une prothèse de hanche.
-J'aide pour la marche d'une personne à mobilité réduite, manquant d'équilibre, de personnes atteintes de la maladie de Parkinson, d'Alzheimer.
-J'effectue les transferts lit-fauteuil / fauteuil-toilettes / fauteuil-lit.
-J'installe un patient alité pour le repas.

Dans quel lieu ? (Quel type d'établissement ou de structure)
Dans les services de gériatrie et de psychogéraitrie de l'hôpital de Sainte-Croix

Quels types de personnes avez-vous aidé ?
J'ai aidé des personnes atteintes de pathologies types Alzheimer, Parkinson, personnes démentes, désorientées, hémiplégiques,tétraplégiques, aveugles ou mal-voyantes, personnes présentant des troubles de l'équilibre.

2 – Choisissez deux situations d'installation ou de mobilisation :

Situation 1 :

Décrivez la situation : Transfert lit-fauteuil après la toilette
Qui était la personne aidée ? Mme M., âgée de 92 ans, de mobilité très réduite, présente également des pertes d'équilibre, ne marche presque plus du fait de sa maladie de Parkinson, est atteinte de la maladie d'Alzheimer, est craintive, peureuse, participe peu. Mme M. comprend les mots simples. Mme M. pèse 95 kilos, est levée tous les jours, et recouchée pour la sieste.
Dans quel endroit étiez-vous ? Étiez-vous seule ou avec d'autres ?
J'étais dans le service de psychogériatrie, seule avec la patiente, dans sa chambre.
Quels gestes avez-vous réalisés ? Pourquoi ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.

J'explique à la patiente que je vais la lever à l'aide du verticalisateur et que je vais l'installer dans son fauteuil afin de l'emmener prendre son petit-déjeuner. Je m'assure que Mme M. a bien compris.
J'aménage l'environnement autour du lit, afin de ne pas être gênée lors de l'utilisation du verticalisateur.
J'emmène le verticalisateur dans sa chambre en vérifiant les batteries de celui-ci. Je le place perpendiculaire au lit baissé, installe le fauteuil freiné au bord du lit, je baisse la barrière du lit, fais glisser la patiente avec l'alèse près du bord du lit, je place les pieds de Mme M. en dehors du lit afin de lui mettre ses chaussures. Je préviens Mme M. que je vais l'asseoir au bord du lit. Je m'assure qu'elle a bien compris. Je la rassure, la mets en confiance, je lui demande de participer.
Délicatement, avec précaution, je fais pivoter Mme M., lui demande si tout va bien.


Une fois Mme M. assise confortablement au bord du lit baissé, je lui demande de tenir les barrières du verticalisateur. Je passe le harnais de l'élévateur derrière son dos, puis en dessous de ses bras, en levant les bras, en lui demandant, si elle peut, de participer. Je m'assure que le harnais est bien installé dans le dos et sous les bras, que les 2 pieds de Mme M. sont bien posés sur le socle du verticalisateur. Pour le confort, je place un linge de toilette au niveau des genoux, afin d'éviter une compression.

Je demande à Mme M. de bien se tenir solidement les barres de l'élévateur.

Je lui préviens de se tenir prête, lui ré explique au besoin. Je lui demande si elle est prête, j'appuie sur le bouton de l'élévateur, en vérifiant que le harnais ne blesse pas Mme M., que les jambes sont bien installées ainsi que les pieds restent bien positionné sur le socle de l'élévateur et que la base de l'élévateur s'écarte bien afin que le fauteuil puisse passer à l'intérieur. Je rassure Mme M. en restant à ses cotés, vu que cette dernière est verticalisée. Je l'avertis que je vais l'installer dans son fauteuil. Je m'assure que Mme M. a bien compris.

Délicatement, avec précaution, j'installe Mme M. dans son fauteuil, en pressant sur le bouton de l'élévateur. Je la rassure.

Je vérifie que l'installation dans le fauteuil soit confortable pour Mme M.
J'enlève le harnais dans le dos et sous les bras, en l'invitant à participer.
J'accompagne Mme M. à la salle à manger.

Je replace l'élévateur dans le couloir après vérification des batteries pour la prochaine utilisation, effectue un nettoyage-désinfectant à l'aide du Microbac 0.25 et d'un chiffon prévu à cet effet.

Quelles techniques et matériels avez-vous utilisés ? Pourquoi ?
J'ai utilisé l'élévateur en raison du poids de Mme M., c'est une sécurité pour moi et le patient.

Qu'est-ce qui vous a paru important au point de vue de la sécurité et du confort ? Pourquoi ?
Grâce à l'emploi du verticalisateur, je protège mon dos et procure au patient la dimension d'être verticalisé, estime de soi.
Pour la sécurité, je freine le lit et le fauteuil, je fixe correctement le harnais, j'installe les pieds sur le socle, j'aménage l'environnement autour du lit pour le transfert, je mets le lit à bonne hauteur. Je préviens le patient, afin qu'il ne panique pas lors du transfert. Je rebranche la batterie du verticalisateur si nécessaire, je désinfecte après chaque utilisation.
Pour le confort, j'ai installé un linge de toilette entre les genoux du patient et le verticalisateur, afin d'éviter une talure des genoux lors du transfert. En raison de la pathologie de la patiente, il est nécessaire de bien expliquer le déroulement du transfert.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées ? Comment avez-vous fait face à ces difficultés ?
La difficulté lors de ce transfert, vient du fait que la patiente est craintive et peureuse, qu'elle est atteinte de la maladie de Parkinson et d'Alzheimer. Je lui explique par des mots simples, me répète au besoin, je vérifie si la patiente à bien compris, je la rassure, je la mets en confiance, la félicite.






Situation 2 :
Décrivez la situation : Je dois remonter une personne semi-consciente dans son lit.
Qui était la personne aidée ?
Mlle S., âgée de 78 ans, porteuse de sonde urinaire, est dans le service de soins palliatifs depuis peu, Mlle S. pèse 85 kilos et présente des risques d'escarres dus à son alitement prolongé et de son état semi-conscient et de l'altération de son état général.
Dans quel endroit étiez-vous ? Étiez-vous seule ou avec d'autres ?
J'étais à l'hôpital, centre de soins de Sainte-Croix, au service de gériatrie, en soins palliatifs, avec une collègue, dans une chambre à deux lits.

Quels gestes avez-vous réalisés ? Pourquoi ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.
Nous avons vérifié que le paravent était mis entre les 2 lits. Malgré l'état semi-inconscient de Mlle S., nous lui indiquons les gestes que nous allons effectuer.
Nous baissons les barrières du lit, nous enlevons la fixation de la poche urinaire fixée sur le lit et nous passons le sac urinaire anti-reflux sur le lit afin que , lors de la manoeuvre, celui-ci ne s'arrache pas. Nous enlevons délicatement l'oreiller sous la tète de la patiente.
Le lit à la hauteur de nos hanches, nous découvrons délicatement la patiente, mettons un grand linge de bain personnel, prévu pour couvrir la patiente lors des manipulations.
Avec ma collègue, une de chaque coté du lit, nous prenons les bords de l'alèse, écartons les jambes, gardons le dos bien droit, front contre front, nous prévenons la patiente que nous allons la réinstaller mieux dans le lit. Nous comptons jusqu'à 3, puis, en coordonnant nos gestes, nous remontons la patiente dans le lit.
Nous mettons l'oreiller en forme de chapeau de Napoléon, remettons son oreiller sous sa tète, vérifions que l'alèse ne présente pas de plis et raccrochons la poche urinaire au lit.
Quand Mlle S. est sur le dos, nous lui expliquons que nous allons effectuer un effleurage de ses talons, ainsi qu'une hydratation de sa peau. Nous faisons un soin de bouche et la recoiffons.
Puis, nous latéralisons la patiente sur le coté, en décubitus latéral gauche, du coté de la poche urinaire, en veillant à ce que l'épaule soit bien dégagée et à ce qu'il ne présente pas de plis dans le lit, effectuons un effleurage des épaules et du dos et du fessier, hydratons la peau, et installons un coussin de position dans le dos, un autre placé entre les jambes, puis un autre pour surélever les pieds.
Nous recouvrons Mlle S., baissons le lit, et remettons les barrières et inscrivons dans le dossier d'accompagnement de la patiente le changement de position effectué, l'heure, l'état comportemental et l'état de la peau, le soin de bouche.

Quels techniques et matériels avez-vous utilisés ? Pourquoi ?
Avec ma collègue, nous avons utilisé la technique dite de la voûte, avons mis le lit à bonne hauteur, écarté les jambes, pour préserver notre dos et pour obtenir une meilleure stabilité.

Qu'est-ce qui vous à paru important du point de vue de la sécurité et du confort ? Pourquoi ? Pour le confort du patient, nous nous sommes servi de l'alèse, ce qui diminue la manutention en vue de son état,afin d'éviter une friction des draps sur la peau du patient. Nous avons effectué ce travail à 2, pour préserver notre dos et mis le lit à bonne hauteur, nous avons synchronisé nos gestes, dans un environnement calme et dégagé, en respectant la pudeur du patient (paravent). Pour sa sécurité, nous avons décroché la poche urinaire du lit, car elle pourrait s'arracher lorsque nous remontons la personne dans son lit. Pour une question d'esthétique, il est possible d'installer la poche urinaire du coté opposé à l'entrée de la chambre du patient.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées ? Comment avez-vous fait face à ces difficultés ?
La difficulté rencontrée était que le patient était semi-conscient et qu'il fallait coordonner mes gestes avec ceux de ma collègue.

5 -Votre expérience de communication auprès des personnes soignées ou aidées

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Il s'agit de parler de votre relation avec les personnes aidées ou soignées. Vous pouvez aussi bien décrire des moments ou vous avez accueilli ou informé des personnes que des moments d'échanges pendant les soins.


1 – Activités d'accueil, d'information et d'accompagnement réalisées :
Dans quel contexte avez-vous eu l'occasion d'accueillir, d'informer ou d'accompagner des personnes ? Donnez des exemples concrets et précis.

Accueil de personnes en court et long séjour
Accompagnement lors de sorties récréatives (kermesses, restaurant, spectacles, cafés...)
Accompagnement lors de sorties : coiffeuse, dentiste, radiologie...
Je fais partie du groupe oecuménique pour l'accompagnement au mourant
Accompagnement pour la nuit aux patients ayant des difficultés à l'endormissement
Animation collective : jeux de cartes, lotos, dominos, Scrabbles. J'anime également un groupe de travail collectif sur différents thèmes (douleurs, métiers d'autrefois...)
Échange de moments de prières ; séance entretien mémoire, préparation d'un repas en commun.
Différents bricolages, tricot, rotin, pate à sel, pliages, découpages, décoration de l'étage suivant un thème.
Mise en place de la table pour le repas avec les résidents, nettoyage des tables, vaisselle, balayage, nettoyage des vitres, dépoussiérage...
Respect du protocole de communication verbale et non verbale avec les déments, stratégie de gestion des troubles du comportement.
Dans quel lieu ? (Quel type d'établissement ou de structure) ?
A l'hôpital, en gériatrie et psychogériatrie.

Auprès de quels types de personnes ?
Auprès de personnes âgées démentes, désorientées spacio-temporelles, de patients atteints de maladie type Alzheimer et Parkinson, auprès de personnes présentant des troubles de violence, de persécution, de troubles de l'audition et de la vue.

2 – Choisissez deux situations de communication avec des personnes soignées ou aidées :
Situation 1 : Choisissez une situation plutôt positive
Décrivez la situation : Entrée d'une personne en court-séjour
Qui était la personne aidée ?
Mme G. est âgée de 77 ans, de petite taille, veuve depuis peu, de nature anxieuse, est atteinte de la maladie d'Alzheimer, au stade du début. Vient dans notre service pour une durée de 1 mois, afin de permettre à sa fille, chez laquelle elle habite, de pouvoir se reposer et partir en vacances. Mme G. est très gentille mais est un peu perdue et désorientée, surtout du fait de ce changement de lieu d'habitation.
Dans quel endroit étiez-vous ? Étiez-vous seule ou avec d'autres ?
J'étais seule avec la patiente et sa famille, à l'hôpital, service de psychogériatrie, dans la chambre de la patiente.
De quoi avez-vous parlé avec la personne ? Lui avez-vous apporté une aide ou un conseil ?
Dans un premier temps, je veille à respecter le protocole d'entrée en court-séjour de l'établissement :
Avant l'entrée de la patiente : Saisie des informations et transmission des données concernant cette patiente,
je demande à l'accueil d'imprimer le nom et le prénom, le numéro de la chambre et j'affiche cette étiquette sur la porte de la chambre. Je m'informe de l'heure de l'entrée de Mme G. dans l'établissement. Je prépare une petite attention par un vase rempli de fleurs, ou par une coupe de fruits frais, j'écris un mot de bienvenue dans notre service à Mme G. en lui souhaitant un agréable séjour parmi nous. Je vérifie la propreté de la chambre et de son environnement, vérifie l'installation de linges et gants de toilettes, verre à dents, boite à savon, draps de lit adaptés, vérifie que la ligne de téléphone est en service.
Dans un deuxième temps, à l'entrée de la patiente, je me présente à la patiente et à sa famille qui l'accompagne. Je souhaite la bienvenue à Mme R., lui montre sa chambre, avec sa collaboration, je défais les valises et l'aide à installer ses vêtements sur des cintres dans son armoire. Je lui parle des horaires de l'établissement et du déroulement de la journée, je reste attentive en vérifiant si Mme R. a compris les explications, au besoin, je ré explique. Mme R. est anxieuse de son arrivée dans notre établissement, je la rassure, je calme et apaise Mme R. par des simples et faciles à comprendre. Je reste à son écoute, je valide sa compréhension, je reste disponible.
Pendant la visite des lieus, je lui montre le panneau d'affichage concernant les menus, l'animation de la journée. Puis, je lui présente ses voisins de table, et reste auprès d'elle tout au long de la journée, car je suis sa référente pour la journée. Je l'écoute aussi et l'invite à me poser des questions si nécessaires, je lui donne des conseils. Je lui explique aussi le jour de la douche, lui demande si elle a compris, reformule ma phrase au besoin. Je lui explique que si elle a des questions, je reste à son entière disposition.

Situation 2 : Choisissez une situation qui vous a posé des difficultés :
Décrivez la situation : Aide au coucher d'une patiente désorientée.
Qui était la personne aidée ? Mme G. est âgée de 82 ans, elle a été placée dans notre service, en long séjour depuis 15 jours. Cette patiente est atteinte de la maladie d'Alzheimer, est angoissée, pleure et gémit le jour et la nuit, présente parfois des signes d'agressivité physique et verbale. Cette personne n'était pas angoissée, ni violente lorsqu'elle habitait chez son fils. Son fils habite à 350 kilomètres de l'établissement et ne veut pas être dérangé au téléphone par sa maman ou le personnel de l'établissement de 18 heures à 9 heures du matin.
Dans quel endroit étiez-vous ? Étiez-vous seule ou avec d'autres ?
J'étais seule dans le service, le soir, à 20 h 30, au service de Psychogériatrie de l'hôpital du Centre de Soins
Qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qui était difficile ? Comment avez-vous réagi ?
Comme les habitudes de vie de la patiente étaient le coucher à 19 heures, et qu'il était 20 h 30, j'ai expliqué à la patiente qu'il était 20 h 30, qu'il était tard et qu'il fallait penser à se coucher. Mme G. réclame la visite de son fils, pleure, gémit. Je lui explique, calmement que son fils habite trop loin mais qu'il viendra lui rendre visite dimanche. Mme G. pleure en disant que son fils l'a abandonné. Je lui explique que son fils l'aime beaucoup mais qu'il ne pouvait plus assurer sa garde, car il travaille beaucoup. Je lui explique qu'elle sera bien chez nous, que nous prendrons bien soin d'elle. Je la rassure, je l'accompagne gentiment dans sa chambre, l'aide à se déshabiller, se laver et à se coucher. Puis, je reste encore un moment auprès de Mme G. assise au bord de son lit, à discuter avec elle, à changer de conversation, reste auprès d'elle jusqu'à ce qu'elle s'endorme. J'établis une échelle de l'humeur de Cornell. La difficulté était que la patiente refusait d'aller se coucher, difficulté de voir la patiente triste, malheureuse, perdue, désorientée. J'écoute l'avis de la patiente, je reste disponible, à son écoute, la soutien moralement.
Votre expérience vous a-t-elle servi à améliorer vos relations avec d'autres personnes aidées ou soignées ?
Mon expérience m'a permis d'être plus attentive, disponible, à l'écoute de la personne soignée. Je comprends le désarroi de la personne, et, avec du dialogue, mon tempérament calme, ouvert, à l'écoute, grâce à ma formation sur la relation d'aide et sa validation, j'arrive à rassurer, à re situer, à instaurer un climat de confiance avec la personne soignée. Lors de tout contact avec un patient , le dialogue est très important, et être à l'écoute également.

6 – Votre expérience des locaux et du matériel
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Il s'agit de parler d'une expérience d'entretien des locaux et du matériel ou vous avez utilisé des techniques spécifiques aux établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux (par exemple, balayage humide, désinfection du matériel...)
Entretien des locaux :
Quelles activités avez-vous réalisées ? Décrivez comment vous vous y prenez
Je balai et récure les chambres, les couloirs.
J'entretiens les chambres et les vidoirs, les WC, et la salle à manger.
Je passe le balai humide pour le dépoussiérage des locaux.
Outils utilisés : Balais trapézoïdales avec des lingettes humidifiées.
Balais trapézoïdales munis de réserve de produit nettoyant-désinfectant.
Produits utilisés : Microbac dilué directement à la pompe, à 0,25 %
Dans quels lieux ? (type d'établissement ou de structure)
Au Centre de soins, au service de gériatrie.
Pour quels types de malades ou pathologies ?
Pour des malades atteints d'incontinences fécales et urinaires, atteints de diarrhées aiguës, de gastro-entérites, de méléna, pour des malades atteints de staphylocoques dorés.

Entretien des matériels :
Quelles activités avez-vous réalisées ? Décrivez comment vous vous y prenez.
Quotidiennement après chaque utilisation, j'effectue un bionettoyage : lève malades, chaises-percées, chariot médical, tables de la salle à manger, évier, chaises, avec une lingette trempée dans un bidon rempli de Microbac 0,25 % (nettoyant-désinfectant).

Quotidiennement, j'effectue un bionettoyage des poignées des portes, des rampes d'aide à la marche, des accoudoirs des fauteuils, des dessus des tables de nuit, du chariot à linge, des robinets et lavabos, des barrières de lits, des battants de W.C. avec d'une lingette trempée dans un bidon rempli de Microbac 0,25 % .
Je procède aussi à un dépoussiérage du mobilier de la chambre à l'aide d'un chiffon doux. Lorsque je procède à la réfection d'un lit, je pense à vérifier la propreté des draps.

Une fois par semaine, le jour de la douche du patient, j'effectue un bionettoyage des tables de nuit et armoires de toilettes (intérieure et extérieure), avec nettoyages des verres à dents, boites à savon, peignes, je change les draps et taies d'oreillers du lit du patient.

Une fois par mois : J'effectue un nettoyage désinfection complet du lit du patient et j'enlève le sommier, nettoie les moteurs du lit, nettoie les roues du lit du patient, à l'aide d'un chiffon trempé dans un bidon rempli de Microbac 0,25 %.

Tous les 6 mois : J'effectue un bio-nettoyage des murs des chambres

Outils utilisés : Chiffons, lingettes, bidons.
Produits utilisés : Microbac dilué à la pompe à 0,25 %
Dans quels lieux ? (type d'établissement ou de structure) Au Centre de soins, services de gériatrie et de psychogériatrie.
Pour quels types de malades ou de pathologies ?
Pour des malades atteints d'incontinences fécales et urinaires, atteints de diarrhées aiguës, de gastro-entérites, de méléna, pour des malades atteints de staphylocoques dorés.

Par exemple :
Comment réalisez-vous l'entretien du sol et des surfaces, avec quels produits, de quelle façon et pourquoi ?
Pour l'entretien des surfaces, j'emploie un chiffon et un seau contenant du Microbac 0,25 ,%, dilué à la pompe, au vidoir. Le Microbac est un détergent-désinfectant, c'est un produit à base de chlorure de benzalkonium 20 g ; et de dodécylbispropylène triamine 5 g. On l'emploie directement dilué à la pompe. Avec Microbac, j'effectue un bionettoyage des sols et des surfaces. Pour l'entretien du sol d'une chambre, j'effectue un balayage du sol à l'aide du balai trapézoïdal et d'une lingette humide. Je balai sous les meubles, je déplace le lit. La fenêtre est ouverte. J'ai les mains propres et désinfectées et je porte des gants. Après le balayage, je procède au récurage des sols, avec mon balai comportant un réservoir rempli de Microbac. J'effectue un récurage de la chambre en procédant par des gestes en « 8 ». Quand le sol de la chambre est sec, je referme la fenêtre et refreine le lit, pour raison de sécurité.
Comment faites-vous pour nettoyer et désinfecter un lit ou une chambre après le départ d'un patient de votre service ou de votre unité ? (produits utilisés, façon de faire ...)
Après le départ d'un patient, nous évacuons les draps sales ainsi que le duvet et les oreillers. Nous mettons au sale aussi les draps de lits, linges de toilettes et gants de toilettes. Je vide aussi les poubelles mains nettoyées et désinfectées grâce au Stérilium, je mets des gants de ménage. J'ai mon chariot de ménage dans le couloir, pour des raisons d'hygiène. Cependant, je peux apporter mon seau rempli de Microbac (détergent-désinfectant) dans la chambre. Je procède au nettoyage du lit en procédant du haut vers le bas. Je peux effectuer ces nettoyages de chambre la fenêtre ouverte selon saison. Je commence par la potence, la sonnette, le matelas, les barrières du lit. J'enlève le matelas du lit pour nettoyer les plaques ou lattes. Je peux enlever les plaques du lit, pour nettoyer en dessous, au niveau des moteurs du lit. Je fais attention de ne pas trop mouiller ces moteurs électriques. Quand les 2 plaques sont remises en place et que le matelas est reposé dessus, je continue le nettoyage du lit par les barres en dessous du lit, par les freins, puis je termine par le plus sale : les roues du lit. Je nettoie et désinfecte également la table de nuit, à l'intérieur et à l'extérieur. Je pense également à nettoyer le lavabo et l'armoire de toilette. Je change aussi les verres à dents et boites à savons. Avec une collègue, les mains lavées et désinfectées, sans gants de ménage, nous remettons des draps de lit propres, participons à la réfection du lit. Je pense à remettre des linges de toilettes propres et des gants de toilette propres. Puis je passe le balai muni d'une lingette humide, puis je prends le balai à réservoir rempli de Microbac et une serpillière prévue à cet effet et je procède au récurage de la chambre. Quand le sol de la chambre est sec, je referme la fenêtre et referme le lit et vais inscrire dans l'agenda des infirmières que le nettoyage à été fait ce jour et je signe.
Qu'est-ce qui vous paraît important pour protéger la personne et vous-même de la transmission des infections ? Pourquoi ?
Pour protéger la personne, j'effectue mon nettoyage du plus propre au plus sale, j'effectue le nettoyage du lit du haut vers le bas, je change les draps de lit, les linges de toilette, je change de v

meynard

Re: vaeas

Message non lu par meynard » 19 févr. 2012 17:47

peux tu me donner ton livret 2comme exemple . merci

sophie

Re: vae aide soignante

Message non lu par sophie » 22 févr. 2012 15:45

bonjour

pouvez vous m'aider à rédigé mon livret 2 j'ai vu que vous avez eu le dipôme merci par avance car je suis perdue

coqueret

Re: livrets 2 VAE aide soignant rédigés

Message non lu par coqueret » 22 févr. 2012 18:28

bonjour super les explication moi je viens de reçevoir mon livret 2 agent polyvalent de restaurations collectivité je cherche de l'aide pour le remplir merci beaucoup de votre réponse

nasri

Re:

Message non lu par nasri » 22 févr. 2012 21:35

je vous remercie beaucoup je viens de finir mon livré 2 je dois l'envoyer avant le 1 mars j’espère le réussir vraiment j'ai hâte d'avoir une réponse positif ,
Ma peur reste la convocation devant les jury je ne sais pas du tout quel genre de question je vais avoir si vous pouvez me donner une idée cela est avec grand plaisir ;
avec tout mes remerciements
cordialement

clavel

Re: livrets 2 VAE aide soignant rédigés

Message non lu par clavel » 23 févr. 2012 00:18

bonjour as tu eu ton livret peux tu me l'envoyer çà m'aiderais pour m'aider a formuler merci de me l'envoyer si tu a eu les 8 modules encore merci beaucoup clavel.brigitte@club-internet.fr

toto

Re: livrets 2 VAE aide soignant rédigés

Message non lu par toto » 23 févr. 2012 11:51

je remplie mon dossier vae aide soignante et je me demande si je dois mettre des pieces jointe

Makh

Re: livet 2

Message non lu par Makh » 27 févr. 2012 10:18

Bonjour,

J'aimerai bien avoir une copie de ton livret 2 car je suis entraine de valider mon dossier de VAE .
Merci d'avance

cathia

Re: livrets 2 VAE aide soignant rédigés

Message non lu par cathia » 01 mars 2012 20:44

bonjour je suis entrain de me resnseigner pour passer ma vae aide soignante je vois que vous l'avez vous même passé pouvez vous m'envoyer par mail le livret terminé pour que ça me donne une idée avec mes sincéres remerciements

philippe.R

Re: livrets 2 VAE aide soignant rédigés

Message non lu par philippe.R » 01 mars 2012 21:46

la rédaction du livret 2 est assez complexe, mais des stages et des formations en structure permettent d'acquérir de l'expérience et la présentation des situations devient plus facile.rien ne sert d'avoir une copie, il s'agit avant tout d'un travail personnel,pour le style, le site est complet.j'ai envoyé le miens il y a quelque semaines et je viens de recevoir la convocation pour l'oral

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